Axelle Lemaire épaulera Arnaud Montebourg au Numérique
Le secrétariat d’État du Numérique revient à Axelle Lemaire. Cette Franco-Canadienne de 39 ans était jusqu’alors députée des Français établis en Europe du Nord.
Aux côtés des 16 ministres nommés la semaine dernière, 14 secrétaires d’Etat composeront le « gouvernement de combat » de Manuel Valls.
Sur la liste officielle publiée par l’Élysée figure le nom d’Axelle Lemaire. Jusqu’ici députée de la troisième circonscription des Français établis en Europe du Nord, secrétaire de la commission des lois et membre de la commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale, cette Franco-Canadienne de 39 ans est investie au secrétariat d’État du Numérique.
Elle est la quatrième personnalité à occuper ce poste, après Fleur Pellerin (désormais chargée du Commerce extérieur, du Tourisme et des Français de l’étranger), Eric Besson et Nathalie Kosciusko-Morizet (gouvernements Fillon). D’autres noms avaient circulé ces derniers jours. Respectivement président du Conseil national du numérique et députée PS des Côtes-d’Armor, Benoît Thieulin et Corinne Ehrel semblaient en bonne position, au même titre que le serial-entrepreneur et « Digital Champion » Gilles Babinet.
L’expérience d’Axelle Lemaire à l’international et son statut de co-auteure d’un rapport sur la stratégie numérique de l’Union européenne ont prévalu. Cette native du Canada a travaillé pendant plusieurs années en tant que collaboratrice parlementaire à la Chambre des communes. Passée par Sciences Po Paris, elle a obtenu un master en droit du King’s College de Londres. Son long séjour – plus de 10 ans – dans la capitale britannique lui a apporté une connaissance approfondie de la Tech City implantée sur place.
Il lui reste désormais à s’entendre avec son ministre de tutelle, en l’occurrence Arnaud Montebourg, chargé de l’Économie, du Redressement productif… et du Numérique. Parmi les dossiers chauds, la fiscalité numérique, la protection des données, la gouvernance mondiale d’Internet, le très haut débit et la régulation des télécoms. Autant de chantier amorcés par Fleur Pellerin, la « VRP de la French Tech » dont les acteurs de la filière numérique ont globalement salué le bilan.
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