Back Orifice n’est pas une menace
La dernière version du cheval de Troie Back Orifice 2000, lancée par un groupe de pirates en fin de semaine dernière, ne posera guère de problème aux entreprises si l’on en croit plusieurs experts en matière de sécurité informatique.
Le virus Back Orifice 2000, qui a été lancé samedi 10 juillet par un groupe de hackers dénommé « Cult of the dead Cow », serait finalement moins dangereux qu’il n’y paraît. Selon ses inventeurs, ce cheval de Troie dont le nom parodie celui de Microsoft Back Office permettrait à un pirate de prendre le contrôle à distance d’un PC sous Windows relié à un réseau. Il permettrait de visualiser les contenus affichés à l’écran, d’installer et de télécharger des fichiers, d’effacer et d’éditer des documents texte, de visualiser et manipuler des bases de données et des feuilles de tableur.
Cependant, Graham Cluley, consultant senior pour l’éditeur Sophos a assuré que les organisations n’étaient pas menacées. « Nous ne pensons pas que c’est une grosse menace. Nous avons un échantillon et c’est un cheval de Troie classique », indique Graham Clule, qui signale qu’il faudrait faire preuve d’une grande bêtise pour installer de soi-même pareil logiciel sur son poste d’entreprise. En outre, le consultant signale n’avoir encore jamais rencontré de plaintes relatives à la première version de Back Orifice, lancée l’été dernier.