Barack Obama veut éviter un WikiLeaks 2.0
Après le scandale WikiLeaks, l’administration américaine affiche son intention de renforcer la sécurité pour partager les informations confidentielles et lutter contre les fuites de documents sensibles.
L’administration américaine délivre un plan anti-WikiLeaks, qui vise à lutter contre les fuites de documents confidentiels.
Cela se concrétise sous la forme d’un décret visant à renforcer « le partage et la protection d’informations » et la mise en place d’un « programme de détection des menaces internes ».
Barack Obama a tenu à marquer une rupture avec le système actuel de protection des données confidentielles.
Les câbles diplomatiques américains ne doivent plus tomber dans les mains d’organisations telles que WikiLeaks, comme cela est survenu mi-2010.
Avec une simple clé USB, le soldat américain Bradley Manning aurait transmis à WikiLeaks des documents secrets.
Cet ancien analyste de renseignements en Irak est emprisonné aux Etats-Unis pour la diffusion de câbles diplomatiques du département d’Etat et des documents militaires américains sur les guerres en Irak et en Afghanistan.
L’organisation militante de Julian Assange, qui prône davantage de transparence dans les affaires du monde, en a déjà diffusé des milliers, avec le soutien de médias.
Selon la Maison Blanche, des « réformes structurelles » pour éviter la fuite d’information sont instaurées au niveau des agences fédérales.
Chacune d’entre elles devra nommer un responsable en charge de gérer « le partage et la protection d’informations », tout en mettant en place un système de « détection de menaces internes ».
En outre, un « comité intergouvernemental de direction » sera chargé de coordonner les efforts dans ce sens et de s’assurer du respect des normes de sécurité.
Tandis qu’une « force de frappe » aura vocation à « élaborer un programme transversal » pour « réduire la vulnérabilité des informations classifiées ».