Bases de données : Oracle joue la consolidation de masse
Lors d’une session d’oracle France, Mark Townsend, en qualité de Vice President Database Product Management du groupe, a souligné les atouts d’Oracle Database 11g Release 2.
Dans le prolongement, Oracle Database 11g Release 2 propose des « mécanismes avancés de compression et de partitionnement des données » favorisant l’usage de serveurs de stockage à bas coût destiné à une exploitation en grid.
L’un des problèmes soulevés par Mark Townsend porte sur l’inadéquation entre les process de traitement rapides des requêtes données et le volet hardware (systèmes lents de stockage).
Avec Oracle Database 11g Release 2, Oracle a fourni des efforts pour améliorer les performances des requêtes dans une vision data warehouses (jusqu’à un facteur 10 si la base de données est associée à Oracle Database Machine).
Oracle place le data warehousing, ou mise en entrepôt de données, dans ses priorités. Il vient de vient de sortir l’Exadata Database Machine v2, associant la base de données Oracle 11g Release 2 aux serveurs x4170 et aux équipements de stockage x4275 de Sun. Objectif : optimiser le data warehousing en unifiant les sources (data mining, Web analytics, ETL…).
Concurrence : « meilleur que Microsoft sur l’innovation, IBM n’est qu’un suiveur »
Mais, inutile de savoir ce qu’Oracle compte faire de MySQL, le système de gestion de bases de données hérité de Sun alors que le rapprochement corporate entre les deux groupes prend du retard. Interrogé sur le sujet lors d’une session questions-réponses réservée à la presse, Mark Townsend adresse un laconique « no comment ».
Oracle reste plutôt confiant avec sa nouvelle solution phare, malgré un contexte économique global qui prête guère à l’optimisme. Selon Gartner, Oracle disposait d’une part de marché de 46,5% en 2008 sur le marché des bases de données, contre 25,9% pour IBM et 21% pour Microsoft.
« Nous sommes meilleurs que Microsoft sur le volet du support, de la sécurité, de la performance mais aussi sur l’innovation comme le partitioning », commente Mark Townsend. « Quant à IBM, il a eu beaucoup de succès avec les mainframes mais, sur notre marché de prédilection, c’est un suiveur. »