Fournisseur de solutions de bases de données open source pour les utilisateurs de MySQL et MariaDB, le Finlandais SkySQL lève, pour son deuxième tour de table (Series B), 20 millions de dollars.
Certains investisseurs historiques, en l’occurrence Finnish Industry Investment, Open Ocean et California Technology Ventures, ont remis au pot.
Marquée par l’entrée au capital du fonds privé d’Intel (contributeur à hauteur de 13 millions de dollars), l’opération porte à 28,5 millions de dollars le total des sommes investies dans la société depuis sa fondation en octobre 2010.
Cette période coïncide avec le passage de MySQL dans le giron d’Oracle… au grand dam de la communauté.
C’est à ce moment-là qu’ont émergé deux sociétés indépendantes : d’une part, Monty Program, montée à l’initiative de Michael Wildenius (fondateur de MySQL) ; de l’autre… SkySQL.
Le premier a pris en charge le développement de MariaDB. Le second en était le bras commercial armé.
En avril dernier, les deux entreprises ont fusionné, se réunissant au sein d’une seule et même structure conservant la dénomination SkySQL.
Depuis lors, dans l’optique d’assurer son caractère 100% open source, le projet piloté par une fondation.
Articulé autour d’un certain nombre de fonctionnalités destinées à s’interfacer avec l’univers du NoSQL, MariaDB peut remplacer directement une installation de MySQL, sans modification du code, des applications ou de l’architecture des bases.
Des possibilités qui ont séduit Facebook, Twitter, Wikipedia ou encore Google. Le groupe Internet de Mountain View a commencé à basculer, à la mi-septembre, plusieurs milliers de ses serveurs.
Sans compter les versions intégrées dans certaines distributions Linux (OpenSUSE, Fedora, Slackware, Archlinux), MariaDB enregistre environ 500 000 téléchargements par an.
« [Son] adoption connaît une croissance explosive », résume Patrik Sallner, CEO de SkySQL.
—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : quelles sont vos connaissances à propos d’Intel ?
L’IA générative excelle dans plusieurs cas d’usage, notamment dans l’analyse, la recherche et la synthèse…
Trop tôt pour envisager d'acquérir un PC Copilot+ ? Les roadmaps d'Intel et d'AMD peuvent…
Dévoilés lors du CES 2025, les PC Copilot+ au format convertible restent encore limitée dans…
Les fonctionnalités de Gemini sont intégrées dans la suite bureautique Google Workspace. Conséquence : les…
Au CES 2025, les principaux constructeurs ont annoncé l'arrivée des ordinateurs de bureau dotés de…
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…