Cela faisait quelques temps que l’on pressentait l’arrivée d’une telle application sur les smartphones BlackBerry OS.
RIM crève l’abcès en dévoilant BBM Music, un service de musique qui prend la forme d’un « écosystème social » via le service de messagerie instantanée BlackBerry Messenger.
La rumeur lancée à l’origine par le Wall Street Journal se trouve donc définitivement corroborée.
Research in Motion évoque toutefois un déploiement à plusieurs vitesses.
Aussi, BBM Music n’est aujourd’hui disponible qu’en version non finalisée, au Canada, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.
Pour 4,99 dollars par mois, les quelques 50 millions d’utilisateurs de BlackBerry Messenger vont bénéficier d’une offre payante d’écoute de musique dans le cloud.
Cette clientèle globalement jeune, connectée (mais généralement peu fortunée), représente une cible idéale, friande d’interactivité.
Sans détailler les accords noués avec les majors (Universal Music, Sony Music, Warner ou encore EMI), RIM réussit néanmoins à proposer une formule moins onéreuse, dans l’absolu, que celles de Spotify ou Deezer.
Cette bibliothèque numérique offrira à ses souscripteurs la possibilité de se constituer des playlists de 50 morceaux maximum, à raison de 25 opérations mensuelles.
Le sélections musicales des usagers se constitueront exclusivement de titres issus de serveurs basés sur une infrastructure cloud.
Impossible de téléverser son contenu personnel, les droits d’auteur imposant très certainement une barrière insurmontable à de tels tarifs.
En revanche, à l’image de Grooveshark, BBM Music, sur le plus simple principe du partage, donne accès aux répertoires d’amis, après invitation préalable.
Sur le site officiel de la gamme BlackBerry, Mike Lazaridis ne cache pas ses ambitions.
« Plus de 45 millions de consommateurs apprécient déjà les avantages de la communication sociale avec BBM et nous sommes ravis d’étendre l’expérience à un service musical interactif et social unique en son genre« , confie le co-directeur général de RIM.
Le service devrait sous peu faire ses débuts dans une quinzaine de pays, dont la France.
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