Bbox Miami : derniers préparatifs pour Bouygues Telecom
A quelques semaines du lancement de sa Bbox Miami sous Android, Bouygues Telecom détaille les modalités de commercialisation.
A quelques semaines de son lancement commercial, la Bbox Miami fait l’objet d’une communication marketing agressive… à la hauteur des ambitions de Bouygues Telecom.
Après avoir raboté, en début d’année, le ticket d’entrée de son offre ADSL à 19,99 euros TTC, l’opérateur filiale du groupe BTP marque un temps d’arrêt dans la « guerre des prix » et cherche à se différencier sur le volet des services pour « agiter » un peu plus le marché du fixe.
La première présentation officielle de la Bbox Miami remonte à fin juin. Elle était intervenue juste après les annonces de Google autour d’Android TV. En choisissant cette plate-forme pour équiper sa box, Bouygues Telecom devenait, après SFR, le deuxième opérateur français à établir un partenariat avec le groupe Internet américain dans le domaine de la convergence Web-télévision.
La Bbox Miami devait initialement sortir en octobre. Avec la restructuration de Bouygues Telecom (marquée dernièrement par une simplification de l’offre mobile et la disparition de la marque B&You), le lancement a été repoussé à plusieurs reprises. Le voici aujourd’hui fixé une fois pour toutes au mois de janvier.
L’offre sera d’abord réservée aux abonnés actuels de Bouygues Telecom. Les nouveaux clients y seront éligibles dans le courant du premier trimestre 2015. La disponibilité se limitera dans un premier temps aux offres ADSL, à partir de 25,99 euros TTC par mois (la Bbox Sensation restera proposée avec la formule à 19,99 euros). Elle sera « assez rapidement » étendue à la fibre… mais pas aux quelque 400 000 abonnés qui passent par le réseau Numericable (pour des raisons d’ordre technique). Environ 12 millions de lignes dégroupées seront concernées (et 4 millions supplémentaires dans un an, selon les objectifs de l’opérateur).
Fonctionnant sous Android 4.2.2 « Jelly Bean », la Bbox Miami se présente sous la forme d’un boîtier de 15 x 15 x 3,6 cm dépourvu d’écran (mais doté de 6 LED indicatrices). La connectique inclut une prise HDMI 1.4, un port USB 2.0, une interface Ethernet Gigabit, un lecteur de cartes SD et une sortie audio S/PDIF. La surcouche appliquée à Android a été développée avec la start-up parisienne IFeelSmart, lancée en 2011 et soutenue par Bouygues Telecom Initiatives. La conception du système de recommandation de contenus est l’œuvre de Spideo.
Dotée d’un processeur Marvell BG2Q (4 coeurs à 1,2 GHz), de 2 Go de RAM et de 16 Go de mémoire flash pour le stockage, la Bbox Miami permet de réceptionner la TNT et d’exploiter les contenus multimédias d’acteurs Over-the-Top (OTT, c’est-à-dire les services Internet qui n’exploitent pas de réseaux, comme YouTube). Elle exploite une technologie « adaptive streaming » qui régule la qualité du contenu diffusé en fonction de la bande passante disponible. Bilan : le service d’IPTV ne nécessitera plus qu’un minimum de 1,8 Mbit/s en débit descendant, contre environ 4 Mbit/s actuellement.
La présence d’Android donne la possibilité de connecter un grand nombre de périphériques : claviers, souris, webcams, enceintes et casques sans fil, contrôleurs de jeu… Bouygues Telecom développe aussi une application qui fera la jonction avec les montres connectées sous Android Wear, grâce au Bluetooth 4.0 « Low Energy » (associé au Wi-Fi 802.11n à 300 Mbit/s ; pas de Wi-Fi 802.11ac, donc).
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Crédit photos : Bouygues Telecom & Tambako The Jaguar