Be2Bill : Rentabiliweb veut se démarquer sur le paiement électronique
Le groupe Internet de Jean-Baptiste Descroix-Vernier propose une solution dédiée aux sites marchands pour optimiser l’exploitation de la carte bancaire.
Rentabiliweb veut entrer dans la cour des grands fournisseurs de solutions de paiement en ligne avec Be2Bill.
Mais avec une approche singulière face à la cinquantaine de solutions « e-payment » disponibles en Europe.
Le dossier chez Rentabiliweb a été monté avec une certaine patience car il est sensible (voir encadré).
Le groupe Internet de Jean-Baptiste Descroix-Vernier a surfé sur la directive européenne relative à la création « d’établissement de paiement » (Directive sur les services de paiement 2007/64/CE), synonyme d’ouverture à la concurrence sur le marché des solutions de paiement.
Elle dispose également d’une expérience en qualité d’éditeurs de sites de divertissement (casual gaming, dating, astrologie…).
« Be2Bill ne se présente pas comme un nouveau moyen de paiement alternatif mais comme l’optimisation d’un moyen de paiement existant : la carte bancaire », commente Philippe Bontemps, Directeur général de Rentabiliweb Europe.
Il a fallu également disposer des agréments nécessaires auprès de la Banque de France* et de l’Autorité de contrôle prudentiel. Ce n’est pas une mince affaire puisque que l’on touche aux risques systémiques et à la fraude en ligne.
La phase de commercialisation de Be2Bill est désormais entamée.
Rentabiliweb a déjà une expérience acquise dans les transactions en ligne et la gestion des solutions de paiement (notamment les micro-paiements par Audiotel, les services SMS +, prélèvement sur facture téléphonique ou FAI…).
« Nous mettons à la disposition des sites marchands toute notre expérience en matière d’encaissement acquise depuis 10 ans pour nos propres besoins en tant qu’e-commerçant « , commente notre interlocuteur.
Avec Be2Bill, le groupe Internet de Jean-Baptiste Descroix-Vernier vise les sites marchands en leur offrant un « guichet unique » pour gérer les prestations liées à l’encaissement.
Et en y ajoutant une dose de marketing censée favoriser l’acte de cyber-consommation.
(Lire la fin de l’article page 2)