La saga continue… Deux semaines après l’OPA non sollicitée d’Oracle sur BEA Systems, à laquelle ce groupe s’était immédiatement opposé, BEA Systems lance un nouvel épisode. Le spécialiste du middleware et des serveurs d’applications vient d’indiquer le prix minimum qu’il attend de son courtisan.
A la demande d’Oracle – et après consultation de Goldman Sachs, son conseiller financier -, BEA précise qu’il attend un minimum de 21 dollars par action. Soit une prime de 24% par rapport aux 17 dollars en numéraire offerts par le groupe de Larry Ellison il y a deux semaines. Le montant demandé valorise le groupe à 8,2 milliards de dollars, soit 1,5 milliards de dollars de plus que la proposition d’Oracle (qui s’élevait à 6,7 milliards de dollars).
BEA ajoute qu’il a autorisé son conseillé juridique (Wachtell Lipton Rosen & Katz) à communiquer un « premier brouillon » d’accord de fusion à tout autre acquéreur qui remplirait les conditions qu’il a fixées.
Oracle jette l’éponge
Contrairement à ce qu’il avait fait dans le cas de PeopleSoft – en alignant son offre après une longue série de transactions avec la direction de sa proie -, Oracle ne semble pas du tout disposé à faire un geste pour BEA. Dans une lettre « incendiaire » au conseil d’administration de BEA Systems, le groupe estime que la « contreproposition à 21 dollars l’action est un prix impossible pour Oracle ou pour tout autre acquéreur potentiel. 21 dollars par action représenterait, selon lui, « une prime de 80% par rapport au cours de l’action » et « presque onze fois les revenus de maintenance publiés par BEA sur les douze derniers mois ».
« Personne ne pourrait accepter de payer [ce montant disproportionné] pour une compagnie avec des ventes de licences qui rétrécissent », affirme-t-il sèchement. Avant d’ajouter qu’« aucune autre compagnie ne s’est manifestée pour reprendre BEA » et de noter enfin que « si l’objectif de BEA est de rester indépendant, alors la contre-proposition à 21 dollars par action est une stratégie idéale ».
Cerise sur le gâteau, Oracle lance un ultimatum au conseil d’administration de BEA : dans l’hypothèse d’une nouvelle opposition, son offre actuelle « expirera à 17h » le dimanche 28 octobre, conclut-il.
Deux offres de cybersécurité portées par ITrust et Docaposte intègrent des suites collaboratives. Présentation.
Les dernières migrations de Windows 10 vers Windows 11 vont accélérer l'adoption des PC IA. Mais des…
L’IA générative excelle dans plusieurs cas d’usage, notamment dans l’analyse, la recherche et la synthèse…
Trop tôt pour envisager d'acquérir un PC Copilot+ ? Les roadmaps d'Intel et d'AMD peuvent…
Dévoilés lors du CES 2025, les PC Copilot+ au format convertible restent encore limitée dans…
Les fonctionnalités de Gemini sont intégrées dans la suite bureautique Google Workspace. Conséquence : les…