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BEA loue les vertus de la virtualisation appliquée aux SOA

BEA Systems a annoncé le lancement de son logiciel WebLogic Server Virtual Edition prévu début juin. Guy Churchward, directeur des produits WebLogic chez BEA, a déclaré au cours d’une conférence de presse que cette sortie produit serait suivie du lancement de WebLogic Liquid Operations Control au troisième trimestre de cette année.

La philosophie de la virtualisation va de pair avec celle des architectures orientées service (SOA), a souligné Guy Churchward. Mais selon lui, il manque à ces deux technologies une intégration appropriée, ce qui se traduit par une mauvaise utilisation des serveurs.

« Nos clients nous ont fait comprendre qu’ils avaient besoin d’une meilleure utilisation de leurs serveurs. Ils nous ont clairement dit : ‘Vous êtes des experts Java. Faites donc en sorte que Java fonctionne mieux dans le domaine de la virtualisation' », a-t-il expliqué.

La virtualisation offre un moyen d’exécuter plusieurs systèmes d’exploitation sur un seul serveur physique, ce qui permet d’augmenter l’utilisation du serveur.

Les SOA sont conçues pour développer et maintenir des applications au sein d’une entreprise. Plutôt que de concevoir chaque application de A à Z, les SOA permettent aux développeurs de réutiliser le code d’un département à un autre et de combiner les ressources de toute l’entreprise. Chaque service offre une seule et même fonctionnalité, comme l’ouverture d’une session ou la conversion de devises. Les services sont ensuite combinés pour créer l’application en tant que telle.

Mais étant donné que les services contenus dans une SOA peuvent être utilisés à travers différents départements, il s’avère plus difficile de déterminer à l’avance quelle sera la demande pour un service donné. Or, un ralentissement sur un seul service affectera les performances de toutes les applications qui utilisent ce service.

A l’heure actuelle, les applications sont habituellement exécutées sur un serveur dédié. Mais lorsqu’une application est divisée en plusieurs services, chacun d’eux peut être exécuté sur un serveur dédié.

La virtualisation est avantageuse pour les SOA car elle permet aux entreprises d’ajouter rapidement des ressources à un service momentanément soumis à une forte demande, afin d’en garantir les performances.

« Si vous virtualisez une application, vous ne connaissez pas les besoins spécifiques de l’application, » explique Guy Churchward.
« Mais si vous vous trouvez dans un environnement de SOA dans lequel chaque partie permet d’élaborer une application, vous devez observer chaque élément et déterminer l’effet d’entraînement. »

En combinant une architecture SOA à une technologie de virtualisation, les entreprises pourront ainsi ajouter et supprimer des serveurs à la volée.

La première version de WebLogic Server Virtual Edition fonctionne comme un système virtuel basé sur la plate-forme de virtualisation de VMware. Elle offre un système d’exploitation léger sur-mesure adapté à l’exécution d’une machine virtuelle Java (JVM).

Le package pour disque dur de 5 MB est dédié à l’exécution de services. Etant donné que le composant Liquid Virtual Machine est adapté exclusivement à l’exécution d’applications Java, le système utilise 20 à 30% de ressources en moins qu’un système d’exploitation comme Linux.

La deuxième version aura pour objectif d’augmenter le gain d’énergie jusqu’à 50%, ce qui permettra de doubler le nombre de services qui pourront être exécutés sur un serveur physique unique.

WebLogic Liquid Operations Control permet l’allocation automatique de ressources réseaux pour les nouveaux systèmes virtuels à l’intérieur de VMware et installera la Liquid Virtual Machine.

BEA projette de publier une preview sous la technologie de virtualisation Xen du logiciel WebLogic Server Virtual Edition avant la fin de l’année ainsi qu’une preview pour l’environnement de virtualisation Viridian de Microsoft début 2008.

Le logiciel est également capable de fonctionner directement sur le matériel serveur, sans passer par l’intermédiaire d’un système d’exploitation ou de logiciel de virtualisation.

Si un telle plate-forme fonctionne plus rapidement qu’un système exécuté sur un système d’exploitation courant, cela requiert de la part de BEA de développer des pilotes de terminaux spécifiqué orienté hardware.

La clé de l’amélioration des performances de Java dans les environnements virtualisés repose dans la capacité à orchestrer le flux de données et de ressources à travers toutes les couches d’un déploiement SOA, estime Guy Churchward. Il est par conséquent important que la société contrôle à la fois la JVM et le système d’exploitation.

BEA a évoqué pour la première fois son projet de virtualisation des applications Java en décembre dernier, à l’occasion de la conférence mondiale BEA de Pékin.

Traduction d’un article de Vnunet.com en date du 1er mai 2007

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