Facebook semble se plier à une décision de justice en Belgique, lui enjoignant de de ne plus collecter les données des internautes qui ne sont pas membres du réseau social.
Le 9 novembre, le juge des référés du tribunal néerlandophone de première instance de Bruxelles avait ordonné au groupe Internet de cesser sous 48 heures de « tracer » les internautes sans leur consentement.
En cas de refus d’obtempérer, la justice avait fixé une astreinte de 250 000 euros par jour.
Facebook a fait appel de cette décision mais elle compte prendre des mesures de restriction d’accès avant cette échéance.
Pour se mettre en conformité avec la justice belge, Facebook prévoit de bloquer complètement l’accès aux internautes belges non inscrits sur le réseau social. Y compris le contenu public disponible sur Facebook.
« Les personnes sans compte Facebook en Belgique vont devoir désormais se connecter ou créer un compte pour voir le contenu public de Facebook », a expliqué Facebook selon des éléments transmis à l’AFP.
Cette bagarre judiciaire est associée à l’exploitation des cookies.
Cette information est déposée par le serveur du site Internet visité dans le disque dur d’un ordinateur (en fait un simple fichier texte). Elle permet de suivre les habitudes de navigation des internautes.
« Nous espérions pouvoir trouver un moyen de continuer à utiliser ces cookies qui ont permis de protéger les internautes belges contre plus de 33 000 tentatives de s’approprier leur compte au cours du mois dernier », a considéré Facebook pour sa défense.
« Nous regrettons de ne pas avoir trouvé un accord et que les internautes doivent désormais se connecter ou créer un compte pour voir le contenu public de Facebook. »
Si la démarche va jusqu’au bout, ce serait une première pour Facebook. Cela va lui donner du grain à moudre dans ses critiques adressées aux autorités de régulation des données personnelles en Europe.
En avril 2015, Richard Allan, Vice-Président en charge des affaires réglementaires pour la zone Europe pour le compte de Facebook, évoquait un certain désordre dans les législations des pays membres de l’UE portant sur la protection des données personnelles.
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