ITespresso.fr : Quelles sont aujourd’hui les principales missions et le coeur de métier d’OpenText ?
Benoît Perriquet : Nous sommes spécialisés, à l’échelle internationale, dans l’Enterprise Information Management (EIM), la gestion des contenus d’entreprise, visant à valoriser le patrimoine d’information d’une entreprise.
Nous nous adresses à des grands comptes et au mid-market en France et en Europe, et souhaitons mettre en avant notre offre cloud, qui représente, aujourd’hui, 30% du chiffre d’affaires d’OpenText, ainsi que notre partenariat d’envergure avec SAP, qui a été pour nous un vecteur de croissance.
Notre principal atout est de parvenir à mettre en avant le patrimoine de l’information de nos clients. Actuellement, les silos organisationnels sont un frein à la transformation digitale. Notre métier est de faire en sorte de casser ces silos d’informations.
Cette transformation digitale, mise en place depuis des années par les entreprises, a été faite département par département. Résultat, il est difficile de mettre en place une stratégie cohérente.
OpenText vise à unifier l’information pour la mettre au service des différentes « business unit » de l’entreprise de manière centralisée. Nous qualifions cela de « single point of truth », le « référentiel unique » qui cassera les silos d’informations.
ITespresso.fr : Vous endossez ainsi le rôle de directeur de la transformation numérique d’une entreprise…
Benoît Perriquet : L’impact sur la partie organisationnelle de l’entreprise est important : avec l’arrivée du cloud, les projets ont été traités de manière départementale (projets de CRM, d’analytics, d’expérience utilisateur,…) et indépendante.
Mais désormais arrivent des CDO (Chief Digital Officer) dont leur entrée au sein des entreprises et deviennent les « patrons du digital » et ont pour objectif d’apporter de la cohérence et du liant dans la gestion et la transformation digitale de la structure. Il s’agit de créer un point unique d’entrée de l’information.
Nous possédons une base installée de 800 clients en France (Schneider, Saint-Gobain, SNCF, Thales…)
ITespresso.fr : OpenText est aujourd’hui très tourné vers le cloud. Quelles solutions mettez-vous en avant pour vos clients ?
Benoît Perriquet : Notre organisation est pilotée autour de 2 pôles : Information Exchange, qui prend en charge, chez les clients, la fluidité des processus d’échanges entre un donneur d’ordres et son écosystème.
Le pôle Enterprise regroupe des technologies plus diverses (Digital Asset Management, CMS, GED,…) qui peuvent être poussées dans des cloud privés.
ITespresso.fr : Quelle est la stratégie de développement d’OpenText pour ces prochaines années ?
Benoît Perriquet : Notre stratégie s’articule autour du cloud à l’image de notre solution Core, une GED (Gestion Electronique des Documents) native dans le cloud.
Les entreprises ont besoin d’être beaucoup plus agiles : le cloud leur apporte plus de flexibilité pour un investissement moindre.
Nous comptons également poursuivre notre politique de croissance externe, après le rachat de GXS, un intégrateur cloud B2B, fin 2013, et du spécialiste du décisionnel Actuate, à la fin de l’année dernière.
Les acquisitions font partie de l’ADN d’OpenText, et nous accentuerons cette politique au cours des prochains mois.
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