Bibliothèque numérique : Microsoft Bing et la BNF allient leurs forces

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La partenariat signé entre Microsoft et la Bibliothèque Nationale de France permettra au moteur de recherche Bing d’indexer les ouvrages de la bibliothèque numérique Gallica.

Paris 13è.- Steve Ballmer était en personne ce jeudi 7 octobre, en soirée, à la Bibliothèque François Mitterrand (BnF) pour la signature d’un accord, aux côtés de Bernard Racine, président de la Bibliothèque Nationale de France. Les contenus de Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF vont être disponibles sur le moteur de recherche Bing de Microsoft, rapporte Silicon.fr.

Gallica reçoit 23 000 visites par jour et s’enrichit de façon constante. Cette base documentaire contient  1 250 000 documents à ce jour, et une grande quantité de textes scannérisés (plus de 40 millions de pages),  “qui contribuent à inscrire ses contenus dans le web dit « profond », difficilement indexé par les moteurs de recherche“. Les résultats des recherches en ligne seront facilités via Bing.

Steve Ballmer, P-DG de Microsoft, a expliqué que « cet accord avec la BnF, était le premier du genre pour Microsoft. Il est le fruit d’un long travail avec Bruno Racine et ses équipes. Il marque une étape décisive dans la concrétisation de notre vision de la recherche sur internet en France : la collaboration avec les institutions et partenaires français dans le respect de leur identité, de la propriété intellectuelle et du développement de la société de la connaissance ».

Allusion à peine cachée aux méthodes souvent cavalières utilisées par Google…

Des propos qui nous ont été confirmés par Marc Mossé, directeur Affaires publiques chez Microsoft France, qui a conduit les négociations: “C’est un partenariat qui est équilibré, qui tient compte des spécificités de la culture, de la langue française. Ce qui correspond exactement au positionnement à valeur ajoutée que nous voulons donner à Bing, par rapport à certains autres…“.

Pour sa part, Bruno Racine, président de la BnF, a estimé que « cet accord sans exclusive va démultiplier l’audience de Gallica et contribuer ainsi à la diffusion mondiale des richesses culturelles de notre pays ».

Il s’agit effectivement d’un accord “partenariat” sur un an, reconductible, non exclusif, sans flux financier, mais avec mise à disposition de ressources humaines pour chaque partie.  Début 2011, les internautes obtiendront directement les réponses en ligne issues de Gallica. Ils bénéficieront aussi d’un service de recherche visuelle innovant, sous la forme d’une galerie d’images.  Pour l’heure, seuls les contenus de Gallica numérisés à partir des fonds libres de droits de la BnF sont concernés.

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