A l’assaut du big data et de son traitement, la start-up GraphLab vient de changer de nom pour adopter celui de “Dato” (“Données” en espagnol). Mais la start-up, basée à Seattle dans l’État de Washington, a également passé un nouveau cap avec une levée de fonds relatif à des actions Séries B, signifiant que la société suit correctement la progression prévue.
Dato vient ainsi de lever 18,5 millions de dollars de fonds. Parmi les investisseurs, on trouve New Enterprise Associates (NEA) et Madrona Venture Group, deux sociétés de capital-risque qui avaient déjà investi dans Dato.
Une première levée de fonds de type Séries A de 6,75 millions de dollars avait en effet eu lieu il y a un an maintenant. A ce jour, Dato a donc réussi à lever 25,25 millions de dollars.
Il n’en fallait pas moins pour financer le développement d’une société très ambitieuse. « Notre société a été fondée dans le but de créer un monde plus intelligent« , déclare ainsi Carlos Guestrin, le P-DG de la société.
Une partie de la somme permettra à la start-up d’embaucher pour agrandir son staff composé actuellement de 27 personnes. » Les investissements réalisés dans Dato nous aideront beaucoup pour embaucher plus d’analystes, de développeurs de logiciels et d’ingénieurs pour révolutionner l’industrie et améliorer nos vies de manières que nous ne pouvons pas imaginer. «
Une ambition qui se concrétise actuellement par une première offre commerciale lancée il y a un an avec GraphLab Create.
Rappelons que Dato a été initié sous forme de projet open source, baptisé alors PowerGraph en 2009, à l’université Carnegie Mellon de Pittsburgh en Pennsylvanie, sous la houlette de Carlos Guestrin.
Elle s’adresse aussi bien aux PME qui veulent traiter du big data qu’aux grands comptes. Parmi ses clients, on compte ainsi Zillow, Pandora, Gigya, StumbleUpon, Cisco, Adobe et PayPal. Son offre consiste en des outils d’apprentissage automatique, une des branches de l’intelligence artificielle.
Elle permet aux développeurs de bâtir des applications avec de telles fonctionnalités et se présente sous la forme d’une analyse graphique synthétique de grosses quantités de données. A titre d’exemple, Pandora l’utilise la technologie de Dato pour son outil de recommandation de chansons.
Parmi les offres concurrentes, on trouve l’outil d’analyse graphique baptisé Neo4j développé par la start-up suédoise Neo technology mais aussi Apache Giraph, le pendant open source de l’outil Pregel de Google, ou encore Azure Machine Learning cloud software de Microsoft.
Crédit photo @Dato
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