Big data : un marché à 50 milliards de dollars en 2019 ?

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IDC entrevoit un marché mondial du big data dynamique sur les prochaines années, avec toutefois un ralentissement graduel de la croissance d’ici à 2019.

Le marché mondial du big data connaîtra une progression solide ces prochaines années, mais on ne pourra pas pour autant parler de raz de marée.

C’est tout du moins ce qu’estime IDC. Infrastructure, logiciels et services confondus, le cabinet américain évoque une croissance annuelle moyenne de 23 % entre 2014 et 2019, le marché pesant, à cette échéance, 48,6 milliards de dollars.

Les entreprises font preuve d’un appétit grandissant pour ces technologies et leur volonté de conserver des coûts d’implémentation bas favorise la création d’un riche écosystème de fournisseurs, installés pour certains, plus nouveaux pour d’autres.

En admettant que la dépense IT globale des entreprises reste à peu près stable par rapport à son niveau de cette année, les investissements dans le big data en représenteraient environ 4 % à l’horizon 2019.

La plus forte croissance pourrait émaner du logiciel : 26 % par an en moyenne, contre 23 % pour les services et 22 % pour l’infrastructure ; ce dernier segment pesant néanmoins près de la moitié des dépenses sur la période 2014-2019.

Du fait de la pression sur les prix en matière d’infrastructure et de la montée en puissance des solutions open source, IDC s’attend à un ralentissement graduel de la croissance, que porteront essentiellement les services d’investissement, la banque et les médias. Sachant qu’en l’état actuel, le secteur qui dépense le plus est l’industrie de la fabrication discrète (2,1 milliards de dollars en 2014).

Comme le note Silicon.fr, 40 % des entreprises interrogées dans le cadre d’une récente étude du cabinet Barc (groupe CXP) ont déjà un projet big data, qu’elles en soient au stade du pilote ou de l’intégration dans les processus métier.

Les entreprises américaines et européennes sont confrontées à des difficultés similaires, à savoir le manque de compétences analytiques en interne (pour 53 % de l’ensemble du panel) et les problématiques de confidentialité et de sécurité des données (49 %).

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