« Malgré des arguments en faveur de la téléphonie sur IP comme une administration simplifiée du réseau voix et données, l’ouverture des systèmes vers les applications CTI (assistance virtuelle, numérotation à partir du PC, intégration avec le système d’information existant, messagerie unifiée) et une diminution très nette des coûts d’infrastructures (…) la téléphonie sur IP n’a pas encore véritablement décollé en France », déclare Eric Ochs, le DG du cabinet de conseil IDC signant l’édito du mois sur le site de Cisco. Toutefois, ce retard est en passe d’être comblé estiment les professionnels du secteur. D’une part parce que les offres des équipementiers commencent à arriver non seulement sur le marché des grandes entreprises, mais aussi sur celui des PME, et d’autre part parce que les applications elles-mêmes sont aujourd’hui disponibles.
Selon un rapport publié récemment par le Gartner Group, intitulé « PCX Comes of Age », et cité par Avaya, les PME européennes seront sans doute les entreprises qui adhéreront le plus rapidement aux technologies IP. Le cabinet de conseil indique que d’ici 2005 la pénétration de la téléphonie sur le marché de l’équipement de la commutation privée de moins de 100 lignes touchera plus de 50 % des PME en Europe occidentale.
50 % des PME favorables à l’IP
Le cabinet d’étude Cesmo confirme lui aussi cette tendance de l’arrivée de l’IP dans les sociétés et notamment dans les PME françaises. Selon le cabinet, si 70 % des PME françaises sont propriétaires de leurs PABX, une entreprise sur deux envisage son renouvellement dans les trois ans à venir. C’est à ce moment là, que nombre d’entre elles opteront pour des solutions IP. Toujours selon le Cesmo, 50 % des PME interrogées sur un échantillon de 1 000 se déclarent favorables à l’adoption de la téléphonie sur IP. Enfin, le cabinet s’est livré à une perspective de ce marché sur plusieurs années. Il juge que le taux de pénétration des fonctions IP au sein des PME sera de 3 % en 2002, de 5 % en 2003, de 17 % en 2005 et enfin de 22 % en 2006.
IDC estime quant à lui que les entreprises « après avoir émis un certain nombre de doutes sur la qualité de services sont désormais convaincues de la plus grande maturité technologique des solutions proposées ». Par ailleurs, déclare Eric Ochs, « le coût n’est plus un contre argument majeur, hormis celui lié à l’acquisition de postes téléphoniques IP encore trop onéreux« .
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