Déterminé à démontrer la supériorité de son moteur de recherche, Microsoft provoque Google en duel à l’occasion du Bing It On Challenge.
La firme de Redmond prétend que son concurrent s’est imposé au grand public de par sa prééminence et non sa pertinence.
« Il est surprenant de constater à quel point Bing vous apporter de meilleurs résultats et vous faire gagner du temps« , affirment les organisateurs du concours. Tous les internautes sont invités à y prendre part jusqu’au 18 octobre.
Le principe est simple et impartial : sur une page Web, un formulaire lance une requête simultanée sur les deux moteurs, dans leur version américaine.
Les résultats sont affichés sur deux colonnes, avec un positionnement aléatoire. En outre, tous les indices qui pourraient trahir l’identité de l’un ou l’autre de moteurs (publicités, logos, fonctionnalités particulières comme le Knowledge Graph, etc.) sont occultés.
La joute se déroule en cinq tours aux cours desquels l’utilisateur choisit la page qui répond le mieux à sa requête. A défaut, il est possible d’opter pour un match nul.
Un premier échantillon de 1000 personnes suivies par le cabinet californien Answers Research (étude commandée par Microsoft, dont les participants ignoraient toutefois l’implication) aurait élu Bing dans 57,4% des cas, contre 30,2% pour Google Search et 12,4% d’égalités.
Le test d’ITespresso.fr s’est porté sur les termes « sparkling water » (eau gazeuse), « Sonny Anderson » (joueur de football aujourd’hui retraité du ballon rond), « how to set up a network » (comment mettre en place un réseau), « university in Kansas » (université au Kansas) et « hostel in Paris » (auberge de jeunesse à Paris).
Bilan : Google l’emporte 3 manches à 1, avec un match nul.
Il va sans dire que le paramètre subjectif a joué un rôle déterminant.
Il semblerait notamment que l’usage systématique de Google Search aurait façonné notre manière de formuler des requêtes, via un mécanisme quasi inconscient par lequel tout un chacun adapterait son langage à force de recherches infructueuses.
ReadWriteWeb précise que Google se montrerait plus pertinent sur les termes simples, typiquement un seul mot.
Bing répondrait plus efficacement aux demandes complexes en affichant généralement en tête de liste le site le plus approprié, quand son rival aurait tendance à en proposer un vaste échantillon.
Crédit photo illustration : Shutterstock – Dusit
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