Pour renforcer les contrôles d’accès aux entreprises, la reconnaissance par empreinte digitale va sûrement être vite obsolète. La société Easydentic et Hitachi viennent en effet de présenter Biovein, un nouveau lecteur biométrique fonctionnant à partir de l’identification de la personne grâce au réseau veineux de ses doigts.
Cette technologie est qualifiée de sans trace, car contrairement aux empreintes digitales, l’analyse du réseau veineux d’un individu est unique et ne peut être reproduit. Il suffit d’apposer son doigt dans l’emplacement prévu à cet effet, des rayons infrarouges révèle alors le réseau veineux du doigt de l’individu, qui est ensuite analyser par le lecteur pour vérifier que celui-ci ci est bien autorisé à pénétrer dans l’entreprise.
Avant tout destiné au PME et PMI, très demandeuse en termes de solutions de sécurité faciles à installer et à moindre coût, le lecteur biométrique Biovein a été conçu par Easydentic, spécialiste européen dans le domaine des technologies innovantes appliquées à la sécurité des entreprises, en partenariat avec Hitachi.
Easydentic a ainsi fait appel à son pôle spécialisé dans la sécurité des accès sur le secteur de la biométrie, Eden, pour concevoir ce lecteur. Le but premier d’Easydentic est de démocratiser au maximum les technologies de sécurité d’avant-garde. Optimiste, l’entreprise prévoit un chiffre d’affaires de 115 millions d’euros pour cette année. Hitachi à de son côté apporter son expertise en matière de R&D, notamment en se basant sur ses recherches dans le secteur médical.
Autorisé par la Cnil
En effet, le lecteur Biovein est directement issu d’une technologie provenant du monde médical. L’analyse basée sur l’identification par infrarouge du réseau veineux des doigts de la main a d’abord été utilisé sur les doigts des bébés pour mieux comprendre leur développement.
Cette technologie est maintenant intégrée à des lecteurs capables de contrôler l’accès aux entreprises selon les droits accordés aux utilisateurs. Avec ce système plus besoin de clés, de badges ou de codes.
Bien plus sécurisé que l’identification par empreinte digitale (qui demande une double analyse, d’abord le passage d’un badge comportant les données biométriques d’un individu, puis la lecture effective de l’empreinte digitale), le lecteur Biovein a reçu l’agrément de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (Cnil) concernant le respect des données personnelles. En effet, ces données basé sur l’anlyse du réseau veineux servant à l’identification d’un individu ne peuvent être reproduites et capturer à l’insu des personnes.
Intégré à terme dans les auotmobiles ou les ordinateurs
Ce lecteur d’analyse de l’image vasculaire digitale est totalement modulable. Il est capable d’enregistrer plus de 1000 identifiants et fonctionne en mode autonome ou centralisé. Le lecteur Biovein peut en effet être associé à un serveur web intégré capable de stocker les événements qui ont transité par ce lecteur (nombre de passages, heures d’ouvertures des portes, etc.).
Easydentic et Hitachi planchent déjà sur les applications futures d’un tel lecteur, capable de reconnaître une signature corporelle unique et infalsifiable. A termes, il pourrait être intégré sur des automobiles ou des ordinateurs via un port USB, pour permettre l’identification du réseau veineux du doigt d’une personne sur plusieurs terminaux différents.
Easydentic espère également que la sortie du lecteur Biovein sur le marché de la sécurité permettra d’ouvrir au contrôle biométrique des infrastructures encore peu équipés de ce type d’appareils comme les hôpitaux ou les écoles.
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