Moteur : Biz Stone relance son idée de Jelly
Biz Stone, co-fondateur de Twitter, lance une nouvelle mouture de son moteur Jelly. Signe particulier : les réponses aux questions sont données par d’autres utilisateurs.
Vous souvenez-vous ? En 2013, Biz Stone, co-fondateur de Twitter, et Ben Finkel, qui occupait le poste d’Engineering Manager on the Growth Team pour le compte de la plateforme de micro-blogging, fondait la start-up Jelly avec pour objectif de proposer une alternative au moteur de recherche de Google.
Après avoir repensé le service, la nouvelle mouture de Jelly vient d’apparaître. Après une exploitation en mode bêta privé, Jelly est désormais disponible via une app gratuite sur l’App Store ( iOS 9.0 requis au minimum alors que la première version était aussi disponible sur Android) et sur le Web.
Dans une contribution blog publié sur Medium, Biz Stone parle d’un moteur de recherche d’un nouveau genre basé sur les questions et réponses. Désormais, le curseur est davantage placé du côté « search » que de la composante réseaux sociaux.
Les questions sont maintenant posées de manière anonyme et Jelly s’occupe de trouver la personne idoine pour y répondre en utilisant l’intelligence artificielle. « Tout cela parce que Jelly est l’humanité ainsi que la technologie. »
Dans la première mouture, il n’y avait pas d’anonymat, les réponses étaient fournies par ses amis des réseaux sociaux (Twitter et Facebook) et le principe s’articulait autour de photos placées au coeur du jeu de questions / réponses.
Il suffit donc maintenant de poser une question puis d’attendre qu’une personne y réponde. Nul besoin de s’identifier pour l’utiliser.
Bien entendu, le service est basé sur l’altruisme et la bonne foi. Jelly demande à l’utilisateur de préciser ses domaines d’expertise pour que vous puissiez également répondre à des questions.
Cette deuxième itération de Jelly est la troisième application mobile de Biz Stone depuis son départ de Twitter en 2011. Après Jelly 1.0, il avait lancé l’application Super.
A ce jour, Jelly a bénéficié d’un financement avec des soutiens en provenance de Jack Dorsey (actuel CEO de Twitter) et Spark Capital. Mené par Greylock Partners, un deuxième tour de table avait rapidement suivi.
Mais le montant global des levées de fonds – en provenance d’une dizaine d’investisseurs selon CrunchBase – demeure inconnu.
(Crédit photos : @Jelly)