En Allemagne comme en Italie, Amazon fait face à des mouvements sociaux dans le cadre du Black Friday.
Outre-Rhin, le syndicat ver.di (Vereinte Dienstleistunggewerkschaft, deuxième du pays en nombre d’adhérents) recense des perturbations dans six centres logistiques : Bad Hersfeld (land de Hesse), Leipzig (Saxe), Graben (Bavière), Coblence (Rhénanie-Palatinat), Rheinberg et Werne (Rhénanie-du-Nord-Westphalie).
Ce débrayage s’inscrit dans une bataille de longue durée sur les salaires et les conditions de travail. Verdi estime qu’Amazon « met en danger la santé de ses collaborateurs », en allant jusqu’à donner des primes à celles et ceux qui viendraient travailler pendant un arrêt maladie.
Du côté de la multinationale, on affirme verser des salaires « parmi les plus élevés » dans le secteur de la logistique, tout en proposant des avantages en matière de couverture médicale ou encore de formation.
Les grévistes réclament, pour leur part, d’être rattachés au secteur du commerce de détail et de la vente par correspondance, ce qui leur garantirait un salaire horaire brut minimal supérieur à celui qu’ils touchent en tant que travailleurs rattachés à la convention collective de la logistique.
En Allemagne, le droit du travail est fait de sorte que les accords peuvent se négocier au cas par cas avec les salariés. Ce qui, selon ver.di, entraîne une multiplication des contrats précaires et des arrêts de travail.
Les syndicats italiens dressent un constat similaire concernant les arrêts de travail, « en nette augmentation ».
À l’appel de la FeLSA CISL (Federazione Lavoratori Somministrati Autonomi ed Atipici), de la NIdiL CGIL (Nuove Identità di Lavoro – Confederazione Generale Italiana del Lavoro) et de l’UIL (Unione Italiana del Lavoro), ils sont plus d’un demi-millier à faire grève à Plaisance.
Sur place se trouve le principal centre logistique d’Amazon en Italie, exploité depuis 2010. L’effectif comprend quelque 1 600 employés, mais jusqu’à 4 000 personnes y travaillent lors des périodes de pic comme le Black Friday.
C’est le premier mouvement social recensé sur place, à la suite de négociations jugées infructueuses sur la question des primes (la rémunération mensuelle moyenne s’élève à 1 450 euros, selon La Repubblica).
Les syndicats dénoncent, comme leur homologue allemand, des conditions de travail « néfastes à la santé des salariés ». Ils appellent les employés à ne plus effectuer d’heures supplémentaires et éventuellement à reconduire la grève jusqu’au 31 décembre.
Crédit photo : Amazon
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