Avant même sa sortie programmée pour début 2013, BlackBerry 10 est déjà certifié conforme aux exigences de l‘administration fédérale américaine en termes de sécurité.
Selon l’Institut national américain des standards et technologies (NIST), le système d’exploitation mobile nouvelle génération de RIM est compatible avec les spécifications de la norme FIPS 140-2.
Cette norme est une indication du respect des « impératifs de sécurité des modules de chiffrement ».
Le haut niveau de protection des terminaux et des données, répercuté notamment par un chiffrement en AES-256 et par la possibilité de travailler dans un environnement totalement virtualisé, aurait motivé cette validation précoce.
RIM, qui s’en est félicité dans un communiqué, est en mesure de continuer à distribuer ses terminaux dans les hautes sphères du pays.
Lesquelles constituent sa clientèle la plus fidèle, avec un portefeuille d’un million d’utilisateurs aux Etats-Unis et au Canada.
Le contraste est saisissant : récemment, le ministère américain de l’Intérieur, via la police de l’immigration et des douanes, a envisagé de se tourner vers iOS et Android.
La raison évoquée ? Des présumées lacunes en termes de sécurité. Une considération on ne peut plus contradictoire au regard de la distinction FIPS tout juste attribuée à BlackBerry 10.
Cette défection du ministère de l’Intérieur représenterait un manque à gagner d’environ 2 millions de dollars, budget vraisemblablement déféré à l’acquisition de 17 600 iPhone.
Avec un argumentaire axé sur la pauvreté de l’offre logicielle et « le temps de réponse du navigateur Internet« , le ministère américain de la Défense a pris le pli. Laissant entendre que RIM risque de ne pas être retenu à l’issue de l’appel d’offres en cours pour le renouvellement de la flotte (échéance 27 novembre).
Ce serait une tuile d’une tout autre envergure (162 500 appareils) qui se profile pour le fabricant télécoms canadien, déjà en fort recul sur le marché mondial des smartphones, avec 7,7 millions de ventes au 3e trimestre, à -34,7% sur un an.
Investi en janvier dernier à la tête du groupe télécoms canadien pour redessiner la stratégie, Thorsten Heins mise tout sur BlackBerry 10, un OS conçu « pour répondre aussi bien aux attentes du grand public que des entreprises« .
La fonction Balance, qui permet d’alterner entre les modes « professionnel » et « privé », illustre cette volonté de ratisser un large spectre de mobinautes sur fond de tendance BYOD (« Bring Your Own Device », utilisation d’un terminal personnel à des fins professionnelles).
La première fournée de terminaux BlackBerry 10 devrait compter 6 modèles. Deux sont actuellement en test auprès d’une cinquantaine d’opérateurs télécoms. Certains partenaires revendeurs sont également dans la boucle.
Près de 10 000 appareils auraient été distribués, dont une partie réservée aux développeurs, qui ont jusqu’au 21 janvier pour soumettre leurs applications, avec à la clé des rétributions allant jusqu’à 10 000 dollars.
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