BlackBerry toujours en mode purge
BlackBerry procède au licenciement de 250 employés attachés au département R&D de son siège social à Waterloo (Canada). Une petite liste par rapport aux milliers d’emplois supprimés au cours des deux dernières années.
Devant les difficultés à remonter la pente sur le marché des smartphones, BlackBerry continue d’adapter son organisation pour faciliter son redressement.
Le fabricant télécoms canadien vient de procéder au licenciement de 250 employés.
Un « petit plan » au regard de la masse salariale (12 700 collaborateurs dans le monde).
Mais la firme justifie cette mesure au nom du « plan de redressement visant à améliorer l’efficacité ».
Il faut également « adapter notre société aux nouvelles opportunités dans l’informatique mobile », a expliqué un porte-parole de BlackBerry.
Les personnes licenciées travaillaient dans la « nouvelle unité de test produits » intégrée au département R&D du siège social basé à Waterloo, Ontario.
Ces deux dernières années, le constructeur canadien a supprimé des milliers d’emplois et a assisté aux départs de hauts dirigeants, dont les cofondateurs Jim Balsillie et Mike Lazaridis.
Et plus récemment David Smith, qui fut chargé de l’élaboration de la tablette PlayBook (boudée par le public), a quitté ses fonctions « pour des raisons personnelles ».
BlackBerry a reconnu n’avoir vendu que 100 000 exemplaires de sa tablette sur le trimestre clos fin juin.
Parallèlement, les derniers résultats financiers de BlackBerry font état d’une perte nette trimestrielle de 84 millions de dollars…
Le purgatoire n’est donc pas terminée pour la firme dirigée par Thorsten Heins depuis janvier 2012.
La commercialisation des nouveaux terminaux sous l’OS BlackBerry 10 (BB10) n’a pas rencontré le succès escompté, face aux bulldozers que sont Apple et Samsung.
Tandis que Microsoft avec Windows Phone s’affiche comme le troisième OS mobile qui compte…
—–Quiz——
Connaissez-vous bien les smartphones BlackBerry ?
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Crédit photo : Minerva Studi