BlackBerry : une filiale rien que pour Messenger ?
Le Wall Street Journal évoque une probable scission des activités de BlackBerry : pour valoriser sa solution propriétaire de messagerie instantanée en vue d’une éventuelle revente, le groupe canadien songerait à la filialiser.
Engagé dans une situation périlleuse, BlackBerry a annoncé, lors de la dernière réunion de son conseil d’administration, explorer plusieurs pistes de redressement parmi lesquelles la création d’une coentreprise, des partenariats stratégiques… ou encore une revente.
Dans cette dernière optique, le groupe canadien chercherait à valoriser ses activités en les scindant.
Selon les sources « proches du dossier » qui se sont confiées au Wall Street Journal, il est probable qu’une entité dédiée prenne sous son aile la solution propriétaire de messagerie instantanée et de voix sur IP BlackBerry Messenger (BBM).
Cette émancipation ne concernerait vraisemblablement pas la plate-forme BtoB BlackBerry Enterprise Services (BES), qui resterait sous la coupe des équipes oeuvrant à la fabrication de terminaux – désormais exclusivement des smartphones.
Il était déjà question, l’année passée, d’une telle scission, assortie d’un recours à des sous-traitants pour la construction des produits BlackBerry, via des accords de licences.
Le P-DG Thorsten Heins n’a pas apporté de commentaires à ce sujet, mais cette option stratégique serait à nouveau à l’étude, alors que la société peine toujours à placer le curseur sur un marché mobile dominé par Apple, Google… et Microsoft dans un moindre mesure.
Dans cette période charnière marquée par l’unification des moyens de communication et leur basculement vers les réseaux à (très) haut débit, BBM, qui compte 60 millions d’utilisateurs au dernier pointage, pourrait constituer un levier de croissance.
Récemment portée sur les environnements iOS et Android, elle se positionne sur le créneau d’applications comme Skype, WhatsApp et Viber.
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