À l’heure où la transformation numérique est sur toutes les lèvres, une statistique publiée récemment par IDC a de quoi étonner : les informaticiens employés en interne passent 80 % de leur temps à mener des tâches routinières, sans grande valeur ajoutée, telles que l’installation de matériels et le déploiement de logiciels, la gestions de patchs de sécurité ou encore la surveillance du bon fonctionnement des solutions. Ils ne consacrent en revanche que 20 % de leur temps aux activités de recherche et de développement en lien avec les dernières innovations technologiques.
Fonctionnent-ils de la sorte pour des questions de contraintes budgétaires ? On pourrait le penser. Mais les chiffres de la même enquête (Growing Business Value by Utilizing Deployment Services, IDC, septembre 2015), menée auprès d’un panel de 352 entreprises employant plus de 3 700 salariés, montrent le contraire. Les coûts de la main d’œuvre et des éventuels interruptions de services associées aux processus de déploiement internes rendent en effet cette solution nettement moins avantageuse que l’externalisation. Et ce, pour les trois grandes composantes technologiques des systèmes d’information actuels : les serveurs, les systèmes de stockage et les réseaux.
Installation : la partie émergée de l’iceberg
En moyenne, IDC estime que le déploiement par un tiers spécialisé permet d’économiser 2 138 dollars (1 894 euros) par serveur déployé, dont 1 489 dollars en coûts de personnel et 649 pour les frais associés aux interruptions et aux pannes de serveurs. L’économie s’élève à 2 037 dollars (1804 euros) pour une baie de stockage, dont 1 706 dollars en coûts de personnel et 331 pour les pertes liées aux défaillances des systèmes. Et elle atteint 1 911 dollars (1 692 euros), dont 1 369 dollars pour la main d’œuvre, lorsqu’un équipement réseau est installé par partenaire.
“Le prestataire arrive avec des processus rodés
et des contacts privilégiés chez les fabricants.”
Pourquoi est-il plus intéressant de passer par un prestataire dont c’est le métier ? Le cabinet rappelle que l’installation physique des équipements ne constitue que la partie émergée de l’iceberg. Des tâches souvent complexes, qui nécessitent de consacrer beaucoup de temps pour se tenir à jour des dernières nouveautés en termes de virtualisation, de logiciels d’administration, ou de patchs permettant de garantir l’interopérabilité des nouveaux matériels avec le parc existant.
Des processus éprouvés
En ce qui concerne les réseaux, qui relient les centres d’hébergement à l’entreprise, la DSI ne peut pas non plus faire l’économie de longues préparations pour réduire au maximum les risques d’erreur. Une simple anomalie dans l’adresse DNS d’un serveur et c’est l’intégralité du réseau qui peut être neutralisé.
Le prestataire va de son côté arriver avec des processus rodés, déjà testés dans plusieurs entreprises, et des contacts privilégiés chez les fabricants. Il saura donc réduire les risques inhérents à tout déploiement de nouveaux équipements IT tout en aidant la DSI à se recentrer sur le développement de solutions métier et la recherche d’innovations en mesure de fluidifier la transformation numérique de toutes les activités.
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