Productivité accrue d’un côté, coûts de formation non négligeables de l’autre : de quel côté penche la balance dans les projets de migration vers Office 365 ? Les réponses du cabinet Forrester.
La donnée comme nouvel or noir de l’économie mondiale ? L’affirmation tend à se confirmer d’année en année. Plus nombreuses, plus variés, plus ouvertes et à la fois plus confidentielles, les données de 2016 vont transformer les entreprises de bien des façons.
Pour l’entreprise : un levier de croissance
À mesure que les technologies d’analyse se développent, la donnée prend une valeur de plus en plus importante. Il ne s’agit plus simplement de créer et stocker de l’information, mais de la collecter sous toutes ses formes et depuis de multiples sources, puis de l’analyser en temps réel pour en tirer une somme d’enseignements qui amélioreront et accélèreront la prise de décisions. En 2016, la donnée est un levier de croissance, ce qui poussera les entreprises à étendre leur champ de vision.
Marketing : la connaissance comme valeur première
La donnée cliente est probablement la plus recherchée par les entreprises. Connaître le ressenti sur l’offre actuelle et les attentes autour des futurs produits est un avantage essentiel pour prendre l’ascendant sur un concurrent. L’essor cumulé des réseaux sociaux, des points de vente connectés et de l’internet des objets va fournir aux enseignes une visibilité inédite sur leur marché. Une opportunité qui va toutefois également engendrer son lot de défis. La confidentialité et la protection des données personnelles seront encore davantage au cœur des préoccupations.
IT : des métiers à inventer
L’exploitation de la donnée implique de nouvelles compétences. De nouvelles fonctions vont donc continuer de voir le jour cette année. Souvent à la croisée des chemins, entre métier et IT, les nouveaux visages de la donnée se nomment Chief Marketing Technologist, Data Scientist ou Chief Data Officer. Mais ces profils mêlant maîtrise technique et expertise business sont particulièrement difficiles à attirer pour les entreprises. Face à cette pénurie de talents, la quête du spécialiste capable d’accompagner l’organisation dans une nouvelle stratégie « data-oriented », sera un des principaux défis de 2016.
Les bases de données, nouvel or noir
L’institut Gartner les a baptisé « HTAP », pour « Hybrid Transaction/Analytical Processing ». Les traitements transactionnels (OLTP) et analytiques (OLAP) peuvent aujourd’hui être réalisés sur une base de données unique. Une approche qui n’est pas nouvelle mais qui a réclamé plusieurs années avant que les entreprises ne s’en saisissent. Les technologies sont aujourd’hui mieux maîtrisées et les bénéfices ne vont pas tarder à apparaître. Les plateformes HTAP évitent notamment d’avoir à dupliquer les données entre différentes bases et permettent ainsi d’accélérer les processus d’analyse.
L’Open data redistribue les cartes
Le mouvement n’en est qu’à ses balbutiements. Mais l’Open Data est une tendance de fond. De plus en plus d’acteurs publics et privés libèrent d’importants jeux de données librement exploitables par qui y trouvera un intérêt. L’année en cours sera celle de l’encadrement législatif d’une part, avec l’examen du projet de loi pour une République numérique, qui intègre un volet sur l’open data, et sur la définition des modèles économiques d’autre part. Exemple avec Météo-France qui publiait l’été dernier des modèles atmosphériques dont l’accès était auparavant facturé 120 000 euros par an. Une gratuité de plus en plus répandue qui va obliger les organisations à repenser leur stratégie.