Avec l’avènement de la mobilité, du cloud, et plus particulièrement du cloud hybride, le réseau devient un point crucial du système d’information multiforme. En trente ans, il a connu de fortes évolutions, autant sur la vitesse des connexions que sur la densité des ports, ou sur les temps de latence. Pour en profiter, l’entreprise se doit de miser sur les nouveaux réseaux IP afin d’en finir avec des limitations de plus en plus coûteuses et inadaptées. En voici une liste non exhaustive.
1 – Une topologie et une architecture rigides
Les réseaux traditionnels ont été conçus pour supporter des applications quasiment statiques reposant sur des environnements peu évolutifs. Toute nouvelle application ou modification (même simple) sur ces réseaux figés nécessitaient des manipulations et des opérations très longues.
Une situation inacceptable dans un monde ou l’entreprise se doit d’être agile, voire réactive en temps réel. Le réseau est devenu le point névralgique du système d’information et donc l’artère principale de l’entreprise.
2 – Un silo autonome dans le SI
Le réseau ne peut plus être considéré comme un silo indépendant des applications et des serveurs ou du stockage. Dans l‘informatique moderne, tous ces éléments (puissance de calcul, stockage, réseau…) sont intimement imbriqués et le réseau doit faire partie du « tout IT ». Sinon, comment bénéficier pleinement des technologies cloud et d’automatisation ?
3 – Des protocoles propriétaires et fermés
Plutôt que d’attendre la standardisation, les principaux équipementiers réseau ont utilisé des technologies propriétaires pour fournir des fonctions évoluées. Résultat : des clients prisonniers, captifs de ces technologies.
Dans un monde communiquant, l’entreprise étendue ne peut tolérer un réseau en silo l’empêchant d’intégrer simplement des applications ou des équipements tiers et limitant sa capacité d’innovation.
4 – Une utilisation des ressources réseau devenue inefficace
Le protocole STP (Spanning Tree Protocol) a apporté une innovation majeure dans les réseaux traditionnels. Le STP définit le plus court chemin entre deux points et désactivent toute voie alternative, tant que la première est en fonctionnement, évitant ainsi le cauchemar de toute administrateur : la formation d’une boucle réseau capable de mettre à terre l’infrastructure.
Revers de la médaille de ces routes fixes entre deux ports : beaucoup de liens passifs pour des entreprises qui affichent aujourd’hui un taux d’utilisation moyen de 30 % de leurs équipements réseau !
5 – Une approche essentiellement matérielle
Sur les réseaux traditionnels, toute évolution de capacité ou fonctionnelle se traduit par l’ajout de matériel. Et donc une longue transition impliquant une baisse temporaire de la disponibilité des données et des applications. Sans oublier le coût opérationnel d’une telle approche, surtout lorsqu’il fait ajouter régulièrement de la capacité.
6 – Une configuration manuelle fastidieuse et risquée
Les équipements réseau classiques (commutateurs, routeurs…) intègrent physiquement les plans de contrôle et de données. Il faut donc généralement configurer manuellement chaque boîtier, avec toutes les éventuelles erreurs de saisie et de manipulation humaine que cela induit.
D’où l’urgence d’implémenter l’automatisation pour déployer en masse et rapidement des modifications fiables. D’autant plus que les décideurs IT et métiers cherchent aussi à automatiser les changements de leurs applications, serveurs, stockage… en fonction de règles métier. Or, cela se révèle impossible avec des configurations réseau manuelles et des approches centrées sur le matériel.
7 – L’absence de capacité de programmation
Les infrastructures convergées nécessitent des échanges continus et dynamiques entre les applications et le réseau. Par exemple, une application envoyant un flux vidéo doit pouvoir en alerter automatiquement le réseau qui adaptera un flux à la volée avec le niveau de priorité nécessaire de bout en bout. Ces possibilités offertes au développeur sont généralement absentes sur les équipements réseau traditionnels.
8 – Conçus pour les applications d’hier
Les réseaux classiques ont été conçus pour la messagerie électronique, l’email, le CRM, la voix et autres applications statiques. Aujourd’hui, les applications incluent de plus en plus le cloud, la mobilité, l’analytique Big Data et les réseaux sociaux. Cette nouvelle vague d’applications affiche des exigences différentes, bien que la compatibilité réseau pour les anciennes applications subsiste.
L’informatique cloud marque donc aussi une nouvelle ère pour les réseaux. C’est pourquoi un nouveau réseau IP conçu pour le cloud computing est désormais indispensable.
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