BlueStacks : vos applications Android débarquent sur votre PC
Android bénéficie de plus de 200 000 applications, dont 130 000 gratuites. Elles restaient jusqu’à présent confinées à l’univers de l’OS made in Google. Elles arriveront bientôt sur PC.
Une start-up californienne a décidé de construire un pont entre Android et Windows, pour permettre d’utiliser les 200 000 apps Android sur un PC.
Nommée BlueStacks, la solution est en fait une virtualisation d’Android pouvant être installée sur une machine x86 tournant sur Windows.
Ordinateurs de bureaux, ordinateurs portables, netbooks ou tablettes sous Windows pourraient tous bénéficier du meilleur des deux mondes.
L’OS pour smartphone étant conçu pour les économies d’énergie et de puissance, la solution ne souffrirait pas des travers généralement associés aux machines virtuelles.
CNet.com a pu tester Bluestacks quelques minutes, et témoigne effectivement de la fluidité et de la rapidité du système.
L’intégration des deux OS permettrait même de placer des raccourcis vers des applications Android sur le bureau de Windows.
Pour la consultation PC, l’écran tactile est remplacé par la souris et le clavier, sauf si la machine Windows dispose de cette fonctionnalité (ardoises et tablettes par exemple).
L’utilité du programme serait avérée pour les entreprises utilisant des apps Android en interne.
Un partenariat entre BlueStacks et Citrix, spécialiste des solutions de virtualisation et de cloud, devrait d’ailleurs être annoncé aujourd’hui.
Le système permet aux entreprises de distribuer, gérer, sauvegarder et mettre à jour les applications Android distribuées à leurs employés de la même manière qu’ils gèrent les logiciels pour Windows.
Des discussions avec les constructeurs pour proposer Bluestacks en OEM (installé par défaut) sur leurs ordinateurs sont aussi en cours.
Pour tester ce programme, il faut pour l’instant s’inscrire à l’Alpha (sur Facebook).
Il devrait être librement téléchargeable en juin ou juillet.
A terme, les créateurs de Bluestacks n’ont pas encore décidé s’ils rendront le programme gratuit ou payant pour les particuliers.