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BNP Paribas prend le contrôle de la FinTech Compte-Nickel

Pour Compte-Nickel, la suite de l’histoire s’écrira sous pavillon BNP Paribas.

Le groupe bancaire a signé un protocole d’accord portant sur l’acquisition de 95 % du capital de la société Financière des Paiements Électroniques, qui exploite le service depuis février 2014 avec l’agrément de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (adossée à la Banque de France).

Pas de montant communiqué pour cette opération qui bénéficie notamment à Partech Ventures.

Ayant rejoint l’aventure à l’été 2015 dans le cadre d’un tour de table de 10,2 millions d’euros, le fonds venu de Silicon Valley boucle là son deuxième exit en quelques jours dans l’écosystème technologique français, après la prise de contrôle de Teads par Altice.

Buralistes : le compte y est

Pour Hugues Le Bret, président-cofondateur de Compte-Nickel, le rapprochement vis-à-vis de BNP Paribas est synonyme de « seconde phase de croissance ».

Objectif pour 2020 : atteindre les 2 millions de clients actifs… et quadrupler le nombre de partenaires distributeurs de l’offre.

Ces partenaires, ce sont les buralistes. On en compte aujourd’hui un peu plus de 2 500 dans la boucle.

Avec l’agrément de l’ACPR, ils ont ouvert, en un peu plus de trois ans, 545 000 comptes de paiement en euros pour des particuliers.

Ni chéquier, ni crédit, ni épargne : l’offre vise d’abord les interdits bancaires, avec une MasterCard à autorisation systématique et débit immédiat, un RIB… et pas de découvert.

TPE – PME : ça vient

À l’automne 2015, le concept avait été ouvert aux 12-18 ans. Il était alors également question d’un compte professionnel, mais celui-ci est encore en gestation, malgré un accord avec l’Ordre des experts-comptables.

BNP Paribas affirme que Compte-Nickel restera séparé de ses autres produits, y compris Hello Bank! La start-up fonctionnera de façon indépendante, avec son équipe de direction actuelle : Hugues Le Bret (ancien de Boursorama et Société Générale), Ryad Boulanouar (cofondateur ; ex-chef de projet du passe Navigo et directeur technique de Moneo) et le CEO Arnaud Giraudon.

Pas de changement, pour l’heure, au niveau des conditions générales et tarifaires du service. Restent en vigueur celles valables depuis le 4 janvier 2017 – document PDF, 18 pages – et qui font notamment état de la cotisation annuelle de 20 euros TTC dont les clients sont redevables.

À voir en complément, une interview d’Hugues Le Bret. Sur le forum Fintech R:evolution 2016, il nous expliquait comment la perception du service par les réseaux bancaires avait évolué avec l’investissement de Partech (« Nous sommes passés de vilain petit canard à FinTech »).

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