Le Patch Tuesday de Microsoft pour le mois de novembre cause quelques remous et confusions… La firme de sécurité IT britannique PrevX avait noté sur son blog il y a quelques jours que plusieurs utilisateurs d’OS Windows avaient été victimes, sur leur PC, du syndrome du « Black Screen » (écran noir).
Lors du démarrage de leur ordinateur, après avoir s’être connectées à leur session Windows, certaines personnes ont constaté que les paramètres ne se chargeaient pas et que leur écran était soudainement devenu complètement noir. Averti de ce problème, PrevX a mené l’enquête et a avancé que cette multiplication d’écrans noirs suite au démarrage d’une machine intervenait après des mises à jour Windows recommandées par le Patch Tuesday de Microsoft du mois dernier.
Selon la firme de sécurité britannique, cet important bogues touche tous les OS Windows (Windows 7, XP, Vista, NT, 2000). Pour expliquer cette panne, PrevX avance que l’apparition de l’écran noir résulterait de modifications apportées à la base de registre. Des modifications initiées par deux mises à jour de Microsoft, le KB915597 et le KB976098.
Pour tourner ce bogue à son avantage, PrevX s’est empressé de concocter un patch et de publier une série d’instructions destinées à mettre fin à l’apparition de ces écrans noirs.
Les correctifs Microsoft n’ont rien à se reprocher
De son côté, après quelques jours de silence, Microsoft est monté au créneau et a souligné, ce 1er décembre sur son blog MSRC (Microsoft Security Response Center), que ses derniers correctifs dispensés en novembre ne pouvaient être à l’origine des cas de Black Screen of Deathn recensés.
L’éditeur américain explique ainsi que les patchs publiés ne permettent en aucun cas de modifier les permissions de la base de registre, et donc d’entraîner l’apparition d’un écran noir sur un PC.
Fort de cette avancée, PrevX est revenu sur ses précédentes accusations qui mettaient en cause la fiabilité du dernier Patch Tuesday. La firme se sécurité IT a en effet procédé à une série de tests pour finalement mettre hors de cause, dans un billet de son blog, les correctifs de Microsoft.
Confus, PrevX présente ainsi ses plus plates excuses à la firme de Redmond et estime que le problème des « Black Screen » pourrait être finalement l’œuvre d’un malware qui aurait la capacité de modifier à sa guise la base de registre.
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