Bouygues accepte d’étendre la durée de validité de son offre pour le rachat de SFR. Le groupe Vivendi, propriétaire de l’opérateur télécoms au carré rouge, pourra étudier sa proposition rehaussée jusqu’au 25 avril (au lieu de l’échéance du 8 initialement fixée).
« Bouygues souhaite ainsi permettre à Vivendi de procéder de façon sereine et approfondie à l’examen de son o ffre et aux échanges que requiert une opération aussi importante », précise le communiqué du groupe présidé par Martin Bouygues. Celui-ci se montre toujours aussi déterminé à remporter SFR en laissant le duo Altice-Numericable sur le carreau. Pourtant, c’est le câblo-opérateur qui a été sélectionné le 14 mars pour entrer en « négociations exclusives » avec Vivendi. Et ce, jusqu’au 4 avril.
Dans sa dernière communication, Bouygues fournit des garanties. Il propose à Vivendi une indemnité de rupture (« break-up fee ») de 500 millions d’euros en cas d’échec de son offre pour des raisons réglementaires. C’est à dire si les autorités de régulation de la concurrence concernées bloquent un éventuel rapprochement Bouygues-SFR. « Cette indemnité témoigne de la confiance de Bouygues dans sa capacité à obtenir les autorisations règlementaires. »
Reuters décrit les scénarios possibles à l’expiration de la période de négociations exclusives : le conseil de surveillance de Vivendi devra conclure avec Numericable ou rompre les discussions avec Numericable pour entrer en négociations avec Bouygues. Ou se donner un délai de réflexion au regard de la vente de SFR devenue un véritable maelström qui a des implications sur l’ensemble de la filière télécoms et qui commence à faire titiller l’Autorité des marchés financiers.
« Et ce n’est pas fini » pour reprendre une formule ancrée dans un spot SFR. Alors que le groupe Bouygues est parvenu à sceller des alliances avec la CDC et le groupe JCDescaux pour embellir son offre de reprise de SFR, il chercherait à trouver d’autres partenaires au cas où le groupe Vivendi chercherait à quitter la capital de l’opérateur télécoms.
Ce week-end, le Journal du Dimanche évoquait le fonds souverain du Qatar et le le groupe Dassault qui auraient été approchés dans ce sens.
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