A l’instar d’Orange, Bouygues Telecom estime qu’il se porte bien malgré l’échec de leur rapprochement.
« Ces résultats confortent les choix stratégiques de Bouygues Telecom qui dispose des atouts nécessaires pour atteindre ses objectifs dans un marché à quatre opérateurs », déclare le groupe Bouygues en présentant les résultats du premier trimestre 2016.
Sur le front des indicateurs financiers, la filiale télécoms du groupe Bouygues tient bon en affichant un chiffre d’affaires en hausse de 6% à 1,13 milliards d’euros.
Le niveau de l’EBITDA remonte : + 28 millions d’euros (en passant de 118 millions d’euros à 146 millions d’euros).
L’opérateur fournit également des efforts pour remonter la pente au niveau de l’EBIT courant (résultat opérationnel) même s’il reste négatif : -33 millions d’euros sur le premier trimestre 2016 contre – 62 millions d’euros à la même période l’an passé.
Idem pour le résultat opérationnel (-55 millions d’euros contre -86 millions d’euros), en prenant en compte des charges non courantes d’un montant de 22 millions d’euros en lien avec ma mise en œuvre du partage de réseaux avec Numericable – SFR.
La perte nette continue à se réduire en passant de 49 millions d’euros à 40 millions d’euros.
Bouygues Telecom souligne également les performances commerciales avec un parc mobile en hausse : + 240 000 clients sur le premier trimestre 2016.
Ce qui permet à l’opérateur de disposer d’un parc de 12,1 millions de clients mobiles à fin mars 2016, dont 5,6 millions qui sont passés en 4G. En termes de couverture de la population en 4G, l’objectif est d’atteindre les 82% d’ici la fin de l’année et de toucher la quasi-totalité des Français à l’horizon 2018.
Que se passe-t-il sur le front du fixe ? Là aussi, Bouygues Telecom se montre persévérant : + 71 000 nouveaux clients sur le premier trimestre 2016. Ce qui permet d’afficher une base globale de 2,9 millions de clients.
Dans un entretien accordé aux Echos, Olivier Roussat, Directeur général de Bouygues Telecom, revient sur l’échec du mariage avec Orange qui a mobilisé l’attention du secteur télécoms depuis six mois.
« Nous n’étions pas dans une mauvaise situation. Notre actionnaire cherchait un deal encore meilleur pour Bouygues Telecom (…). Ce sont deux choses très différentes. Nous avons finalement décidé de poursuivre le chemin seul. Et nous avons parfaitement les moyens pour cela. »
Le patron de l’opérateur rejette l’idée d’un nouveau plan social. « Nous avons déjà fait ce que nous avions à faire. Et nous sommes allés assez loin. L’effectif de certains services a été divisé par trois. »
En termes de réduction des coûts depuis 2012 (en lien avec l’arrivée de Free Mobile sur le marché), 40% des 5000 postes de travail qui n’étaient pas en lien direct avec les clients ont été supprimés dans le cadre de plans de départs volontaires.
Malgré ces efforts, des experts du secteur des télécoms estiment que Bouygues Telecom aura du mal à suivre sur le front des investissements liés aux réseaux de nouvelle génération (4G et FTTH).
Dans Les Echos, Olivier Roussat met en avant les accords de co-investissement avec SFR dans la fibre à domicile sur les zones urbaines denses et les possibilités d’acquérir des « tranches » avec Orange dans les zones moins denses.
Pour conquérir le marché des entreprises, Bouygues Telecom avance également sur le marché des réseaux dédiés à l’Internet des Objets, selon Silicon.fr.
A travers sa filiale Objenious mise sur orbite en février dernier, l’opérateur a lancé la semaine prochaine deux nouvelles offres commerciales consacrées aux objets connectés.
En initiant la construction du premier réseau LoRa en France (un protocole permettant de connecter des objets à faible consommation sur de grandes distances), Stéphane Allaire, P-DG d’Objenious, évoque « plus d’une vingtaine de clients sur notre plate-forme de production » censés correspondre à un volume de plus de 10 millions d’objets connectés au réseau IoT. Ce dernier couvre en l’état actuel 50% de la population à travers 32 grandes agglomérations.
(Crédit photo : Bouygues Telecom)
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