Comment qualifier l’hémorragie de clients Bouygues Telecom avec l’arrivée de Free Mobile ? « Contenue », pourrait-on dire.
Dans le cadre de la présentation des résultats financiers du groupe Bouygues, Olivier Roussat, directeur général de Bouygues Telecom, a fourni des précisions sur l’ampleur des dégâts.
Le troisième opérateur français (11,3 millions de clients mobile à fin 2011) recense 134 000 cas de churn.
En clair, des clients qui sont passés sous la bannière Free Mobile. On trouve un reliquat de 25 000 autres clients inscrits en perte nette (partis ailleurs mais on ne sait pas où).
Dans la turbulence, comment a tenu l’offre à bas coût B&You (« SIM-only ») lancée en juillet 2011 ? Bouygues Telecom recense désormais 130 000 clients.
Avec le démarrage de la commercialisation des premières offres du nouvel entrant dans la téléphonie mobile remonte au 10 janvier, on peut commencer à faire des comparaisons avec Orange : le premier opérateur français, partenaire de Free Mobile dans le cadre d’un accord d’itinérance, a perdu 201 000 clients au global.
L’effet yoyo sur Sosh, l’arme anti-Free Mobile d’Orange, est difficile à cerner. Le 22 février, France Telecom a juste précisé en présentant ses résultats annuels 2011 que sa « communauté des jeunes mobinautes connectés » comprenait désormais 90 membres (35 000 début janvier 2012).
Visiblement, Orange serait donc parvenue à limiter la casse au cours du mois de janvier malgré l’effet « tsunami » de Free Mobile selon l’expression de son P-DG Stéphane Richard.
Selon Les Echos, Martin Bouygues, P-DG du groupe éponyme, se montre toujours aussi provocateur. Il déclare que « l’offre Free est très forte mais en aucun cas elle n’est le reflet de ses coûts de production ».
Tout en poursuivant : « Il n’y a pas de gain de productivité. Pour le moment, Free fait le coucou sur le réseau d’Orange et pratique des prix très bas pour préempter un parc de clientèle. »
La veille, Olivier Roussat, directeur général de Bouygues Telecom, s’était chargé de régler ses comptes avec Free Mobile dans le cadre d’une audition devant la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale.
Deux offres de cybersécurité portées par ITrust et Docaposte intègrent des suites collaboratives. Présentation.
Les dernières migrations de Windows 10 vers Windows 11 vont accélérer l'adoption des PC IA. Mais des…
L’IA générative excelle dans plusieurs cas d’usage, notamment dans l’analyse, la recherche et la synthèse…
Trop tôt pour envisager d'acquérir un PC Copilot+ ? Les roadmaps d'Intel et d'AMD peuvent…
Dévoilés lors du CES 2025, les PC Copilot+ au format convertible restent encore limitée dans…
Les fonctionnalités de Gemini sont intégrées dans la suite bureautique Google Workspace. Conséquence : les…