Avec quatre contrats à plus d’un demi-million de dollars, contre sept l’an dernier, le niveau de recrutement sur le segment des grands comptes n’est pas à la hauteur des attentes.
Aaron Levie, cofondateur et principal dirigeant de Box, l’a reconnu dans le cadre de la conférence téléphonique faisant suite à la présentation des résultats financiers de la société pour le 3e trimestre de son exercice fiscal 2018 (correspondant à la période du 1er août au 31 octobre 2017).
Il a néanmoins assuré que ce différentiel était dû à des négociations plus longues que prévu sur certains contrats qui se reporteront, en conséquence, sur le trimestre en cours.
Dans ce contexte, Box confirme viser, sur son exercice fiscal, un chiffre d’affaires dépassant le demi-milliard de dollars (le cap du milliard étant visé dans un horizon de trois ans).
Sur le trimestre écoulé, les facturations se sont élevées à 141,5 millions de dollars, en hausse de 26 % d’une année sur l’autre.
Même progression pour le C.A. (129,3 millions de dollars), réalisé à 21 % hors des États-Unis (+ 4 points).
Les dépenses d’exploitation progressent moins vite que les revenus (+ 17 % en R&D, à 35 millions de dollars ; + 22 % sur le commercial-marketing, à 82 millions ; + 23 % de frais généraux et administratifs, à 21 millions), mais l’organisation de la conférence BoxWorks a pesé dans la balance, au même titre que le double loyer payé à Londres et à Tokyo en attendant l’installation dans de nouveaux bureaux.
Sur une marge brute à 95 millions de dollars (73,3 % ; – 0,3 point), la perte d’exploitation s’établit à 42,6 millions de dollars, contre 37,8 millions un an plus tôt. Après impôts, Box affiche une perte nette de 42,9 millions de dollars, soit 32 cents par action.
Des 57,5 millions d’utilisateurs revendiqués, 10 millions sont sur une offre payante. Parmi les 80 000 entreprises clientes figurent des références comme Toyota, General Electric, Deloitte, Uber et Airbnb.
Box, qui vient d’ouvrir une ligne de crédit de 85 millions de dollars à maturité trois ans auprès de Wells Fargo (cf. le document communiqué au gendarme financier américain), mise autant sur les intégrations d’applications tierces (« plus d’un millier ») que sur l’extension de son propre catalogue de services.
Après Box KeySafe et Box Governance en 2015, Box Zones en 2016 et Box Relay cette année, 2018 marquera le lancement, en bêta, de Box Skills.
Ce framework de machine learning doit permettre d’injecter de l’intelligence artificielle dans les processus de collaboration. Il se nourrit des partenariats avec IBM, Google et Microsoft pour apporter des capacités allant de l’analyse du sentiment à la vision par ordinateur.
Ces services additionnels ont permis, assure Box, de rehausser de 20 à 30 % la valeur des contrats.
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…
Comment réduire la taille des mises à jour de Windows 11 ? Microsoft annonce la…
Déjà doté de la sauvegarde automatique, d'un compteur de caractères et de Copilot, Bloc-notes embarque…