Microsoft s’apprête à mettre « très prochainement » sur le marché une nouvelle version de son serveur de processus métiers Biztalk Server. Dans la lignée de la version 2004 (voir édition du 3 mars 2006), cette solution de BPM (Business Process Management) permet d’intégrer des briques logicielles disparates dans un système unique en vue d’identifier, d’automatiser et d’orchestrer certains processus métiers.
Basée sur l’architecture .Net 2.0, Biztalk comprend trois éléments principaux: un serveur d’intégration, un module de modélisation des processus et un module de contrôle d’activité métier (BAM ou business activity monitoring). Ce dernier outil permet de signaler si un processus est anormalement inactif, par exemple.
Biztalk Server apporte « une vision transverse des processus », affirme Eric Ortiz, chef de produit Biztalk chez Microsoft France. Concrètement, un outil d’orchestration permet d’identifier et de cartographier les processus métiers pour générer un modèle. Un « moteur de règle permet alors à un non informaticien de créer une règle métier », explique-t-il, avant d’ajouter que celui-ci pourra ensuite « définir ses axes d’analyse » ou « les indicateurs de performance » qu’il souhaite surveiller à l’avenir dans un portail.
Cette nouvelle mouture de Biztalk, qui est compatible avec SQL Server 2005, Visual Studio 2005 et Virtual Server 2005, est enrichie de nouvelles fonctionnalités. Elle intègre nativement (et gratuitement) une vingtaine de connecteurs pour des applications répandues comme Siebel, SAP, Oracle Database, PeopleSoft, TIBCO et JD Edwards. La plupart de ces connecteurs ont été pour rachetés l’an dernier à l’éditeur américain iWay Software.
Biztalk est également doté d’une nouvelle console da’dministration centrale pour gérer l’ensemble des environnements (SQL Server, Biztalk?), ainsi que de nouvelles fonctionnalités d’alerte en temps réel.
Dautres grands éditeurs en lice
« Tous les grands acteurs complètent aujourdhui leurs offres de cette manière pour avoir une approche de plate-forme », reconnaît Eric Ortiz. IBM dispose, pour sa part, de son propre serveur d’intégration Websphere Business Integration Server (voir édition du 6 mai 2004). Quant à Oracle, il s’est emparé de Collaxa, à l’origine dun serveur d’intégration qu’il utilise pour son middleware au nom de code Fusion (voir édition du 30 janvier 2006). Enfin, BEA a lui racheté au début du mois de mars Fuego, une société californienne spécialisée dans la gestion des processus métiers.
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