#LibérerLaCroissance – Cataloguer la donnée pour mieux l’exploiter
Les métiers qui forment l’entreprise ont souvent du mal à sourcer les données, savoir si elles sont de qualité et comment les utiliser. Avec le catalogage de tous les actifs de données et d’analyses dans l’organisation, dans une seule vue consolidée dotée d’une interface semblable à un moteur de recherche, les collaborateurs n’ont qu’à se connecter pour les exploiter.
Quel traitement fait votre entreprise des données : une approche centralisée et méthodique – ou, comme c’est souvent le cas, aucune stratégie particulière ? En partenariat avec IDC, Alteryx a récemment mené une enquête auprès d’analystes et de dirigeants de données avec ce résultat édifiant : seuls 6 % d’entre eux ont rassemblé toutes leurs données au même endroit. Autre enseignement : la majorité des analystes doivent extraire les données provenant de cinq sources différentes ou plus : feuilles de calcul, applications cloud, médias sociaux et entrepôt de données. Par ailleurs, ceux-ci perdent un temps précieux – 14 heures en moyenne chaque semaine selon l’étude – à créer des actifs qui existent déjà, car ils ne peuvent pas trouver, protéger ou préparer les données qui leur sont nécessaires. Sans compter les 10 heures qu’ils passeraient, en moyenne, à recréer des données existantes en raison d’une mauvaise communication interne. Au total, c’est près de la moitié de leur temps de travail qui serait donc dépensée en tâches inutiles.
Recenser le patrimoine analytique de l’entreprise
Pour William Rang, chef d’équipe ingénieur en ventes pour la zone Europe du Sud chez Alteryx, il est important de recenser le patrimoine analytique de l’entreprise pour aider les analystes à passer plus de temps sur des tâches à plus forte valeur ajoutée. « Quand ils vont travailler sur des cas d’usage, les analystes vont se demander : où sont les données, comment y accéder, sont-elles de qualité, sont-elles exploitables, quelqu’un d’autre dans l’entreprise n’aurait-il ou elle pas déjà fait ce travail ? », note celui-ci. « Avec le catalogage, tous les actifs analytiques de l’entreprise sont recensés : les sources de données de l’entreprise – fichiers Excel, svf, texte, etc. ; les bases de données des logiciels (Microsoft, Oracle, etc.) ; rapports ; macros ; ou encore toutes les sources contenues dans les plateformes Big data comme Hadoop, etc. ». La technologie Alteryx permet de recenser les tableaux de bord avec des technologies communes type Microsoft ou Qlik, ainsi que les flux de travaux.
Créer une langue commune
Le catalogage permet non seulement de centraliser toutes les informations mais également de les rendre intelligibles par tous au sein de l’entreprise. « Autour de la thématique du catalogue de données, il y a cette notion de langage », ajoute William Rang. « Un directeur financier, par exemple, utilise des métriques comptables qui diffèrent de celles utilisées par les analystes des données. Le catalogue doit donc intégrer ce langage sous forme de glossaire pour que toutes les personnes qui travaillent sur ce dossier se comprennent ». L’idée est d’aligner le discours des collaborateurs à travers les métiers de l’entreprise pour qu’ils puissent se comprendre et travailler avec des indicateurs qui ont la même signification. « Le catalogue permet de requêter et de lister les sources de données qui intéressent les utilisateurs, le faire de façon transparente et rapide, en quelques clics seulement, avec visualisation grâce à un tableau de bord », ajoute William Rang. Autre élément important : le catalogue offre une certification. Il décrit les actifs pour que l’utilisateur comprenne ce qui se cache derrière, donne des indications sur leur popularité, le lien entre les différents actifs, et s’ils ont déjà fait l’objet d’un traitement dans le passé, afin d’éviter les redondances.
Démocratiser le traitement des données
Pour résumer, les avantages du catalogage sont multiples – de la découverte de nouveaux actifs à la certification, en passant par la facilité d’accès (les droits d’accès – et qui en sont les propriétaires sont transparents). Autre avantage, cette fois en termes d’agilité et de collaboration en entreprise : l’aspect réseau social qui permet de pouvoir connaître l’activité sur des sujets particuliers. La transparence du catalogue offre jusqu’à la possibilité de tracer l’utilisation des sources de données dans un rapport final. « Le catalogage va permettre de libérer les données dans l’entreprise qui, en plus, sont constamment à jour. En fournissant plus de fonctionnalité – la plateforme est facile à utiliser, même pour des personnes non techniques –, celui-ci redonne du pouvoir aux métiers. Cela permet vraiment de démocratiser l’accès à la donnée et l’analytique à l’ensemble de l’entreprise », conclut William Rang.
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