Brave Ads : un navigateur peut-il redéfinir la pub en ligne ?

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L’éditeur du navigateur Brave ouvre à tous un programme qui rémunère les internautes en échange de publicité « respectueuse de la vie privée ».

Ce 24 avril 2019, une nouvelle version du navigateur Brave a fait son entrée sur Windows, Mac et Linux.

Avec elle est officiellement lancé le programme « Brave Ads ».

Testé depuis janvier, il permet aux internautes qui y adhèrent d’être rémunéré en contrepartie de publicité.

70 % des revenus leurs sont reversés, dans la cryptomonnaie de l’écosystème Brave : les BAT (« Basic Attention Tokens »), émis sur la blockchain Ethereum.

Ces publicités sont complémentaires aux annonces « classiques » qui permettaient déjà de collecter des BAT*. Elles se présentent sous la forme de notifications qui apparaissent au cours de la navigation. Lorsque l’utilisateur clique sur l’une d’entre elles, une annonce pleine page s’ouvre.

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Des mécanismes de ciblage sont mis en jeu, mais ils sont, selon Brave, réalisés à même le navigateur, sans transmission de données aux annonceurs. Les publicités sont en l’occurrence extraites de « catalogues locaux » (un par région géographique, dans les langues adéquates) constitués auprès des partenaires.

Par défaut, les BAT sont attribués, chaque fin de mois, aux sites et aux chaînes YouTube les plus visités. À l’avenir, il est question de pouvoir acquérir du contenu premium, ainsi que des récompenses de type cartes-cadeaux et nuits d’hôtel. Une option est par ailleurs à l’étude pour permettre de convertir les jetons en monnaies fiduciaires par le biais de plates-formes d’échange.

* Depuis son lancement en 2016 sous la houlette du cofondateur de Mozilla et créateur de JavaScript, Brave ne filtre pas l’ensemble des publicités : il bloque les outils de tracking.

Illustration principale © Brave Software

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