La Cour suprême américaine a cassé la décision d’appel qui déclarait Microsoft coupable de violation de brevet sur des copies de ses logiciels vendues hors des Etats-Unis. Le jury de la plus haute juridiction judiciaire, composé de huit juges, s’est montré favorable à Microsoft par 7 voix contre 1.
Le tribunal de juridiction inférieure a examiné un litige de brevet qui opposait Microsoft à l’opérateur télécoms AT& T concernant une technologie de compression audio fournie avec Windows.
La loi sur les brevets stipule que les ventes réalisées à l’étranger sont soumises à la loi américaine en matière de brevets lorsque la violation affecte un composant fourni par un fabricant domicilié aux Etats-Unis.
Par exemple, le cas d’une voiture chinoise peut être soumis à la loi américaine sur les brevets si le véhicule intègre des plaquettes de frein fabriquées par un prestataire installé sur le territoire des Etats-Unis.
Selon la décision de justice émise par le tribunal de juridiction inférieure, Microsoft était considéré comme responsable de violation de la technologie de codec audio. Mais la Cour suprême a renversé cette décision, considérant » qu’elle étend de manière impropre la règlementation US liée aux brevets appliquée sur les marchés à l’international ».
Une jurisprudence aurait inévitablement amené les éditeurs de logiciels américains dans une position de désavantage concurrentiel, a statué la Cour suprême.
La décision s’est articulée autour de la définition d’un composant. Microsoft fournit aux fabricants d’ordinateurs un disque d’or à partir duquel ils peuvent créer des disques d’installation.
Microsoft est parvenu à démontrer que ce disque d’or ne pouvait pas être considéré comme un composant puisque les clients finaux ne peuvent pas l’utiliser pour installer le logiciel.
AT&T a estimé pour sa part qu’il était pourtant facile de transformer le disque d’or en un logiciel sous forme de CD lisible et facile à installer qu’on pouvait aisément le qualifier de composant.
Traduction d’un article de Vnunet.com en date du 1er mai 2007
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…
Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…