C’est un Samsung, comme les autres.
Dans la guerre des brevets, l’argumentaire d’Apple gravite, en substance, autour de ce constat : du Galaxy S3 au Galaxy S4, peu de choses ont changé, notamment dans l’environnement logiciel.
En matière d’infraction à la propriété intellectuelle, les chefs d’accusation retenus l’année passée contre le premier modèle vaudraient donc tout autant pour le second.
C’est tout du moins ce qu’en conclut la firme de Cupertino. Sa plainte déposée contre 21 autres produits Samsung – auprès d’un tribunal de Californie à compétence fédérale – est ajustée en conséquence.
Le Galaxy S4 figurait déjà sur cette liste, en l’occurrence depuis la semaine dernière. Mais une seule charge était retenue à son encontre : l’exploitation illégale d’éléments issus de l’interface utilisateur du système d’exploitation Apple iOS.
Le périmètre d’infraction potentiel s’élargit désormais à sept brevets supplémentaires, pour la plupart déjà invoqués contre le Galaxy S3, voire les générations précédentes (S et S2).
Au-delà de l’interface graphique, les incriminations se portent sur les technologies d’assistance vocale, la synchronisation de données ou encore la détection intelligente de contenus.
En tête de liste, les brevets répertoriés 8,086,604 et 6,847,959 dans les registres de l’US Patent & Trademark Office.
Ils décrivent tous deux une méthode de recherche d’information depuis une infinité de ressources informatiques, via des algorithmes heuristiques qui se basent sur les requêtes formulées au préalable par l’utilisateur.
Combiné à la reconnaissance vocale, on y entrevoit clairement l’assistant Siri, voix officielle d’Apple depuis la sortie de l’iPhone 4S.
Le troisième brevet (5,666,502) est relatif à la présentation des formulaires à choix multiples ; le quatrième (7,761,414), à la synchronisation de données.
Le cinquième (5,946,647) se réfère à un système de détection des structures et des chaînes de caractères, comme des adresses mail ou des numéros de téléphone, pour déclencher des actions contextuelles (ouverture du client de messagerie, appel téléphonique).
Foss Patents note qu’avec ce brevet, Apple est parvenu à mettre HTC en échec devant l’International Trade Commission, régulateur des marchés outre-Atlantique.
Les deux derniers griefs peuvent s’appliquer à d’autres terminaux : ils concernent l’assistant d’informations pratiques Google Now, héritier de la fonctionnalité Android Quick Search, que le fabricant de l’iPhone a déjà attaquée précédemment.
Chargée de l’instruction du dossier, la juge Lucy Koh a fixé une audience au 25 juin. C’est un mois de sursis pour le Galaxy S4, qui s’est vendu, selon Samsung, à 10 millions d’exemplaires, moins d’un mois après son lancement commercial.
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Crédit photo : alexskopje – Shutterstock.com
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