Apple a-t-il ouvert une fenêtre sur l’ère dite de « l’informatique ubiquitaire », que l’on caractérise par une technologie omniprésente et une connectivité permanente dans la vie quotidienne* ?
On est tenté de répondre par l’affirmative au vu du brevet U.S. 9,282,516, que la firme avait déposé le 1er juillet 2014… et qui lui a finalement été accordé, le 8 mars dernier.
Intitulé « Système coopératif d’économies d’énergie entre appareils mobiles », il décrit la possibilité, pour des terminaux, de partager entre eux, via des réseaux de communication à faible consommation d’énergie, diverses informations liées notamment à la connectivité et à la géolocalisation.
Cette mutualisation de données a un objectif : épargner au plus d’appareils possible des tâches consommatrices en ressources. Typiquement, la recherche de réseaux sans fil.
Dans la pratique, un smartphone pourrait en avertir d’autres du meilleur Wi-Fi disponible. Ou communiquer sa position pour permettre aux smartphones situés à proximité de se géolocaliser sans utiliser le GPS.
Ces informations seraient communiquées par NFC ou Bluetooth « Low Energy »… mais seulement si un « niveau minimum de confiance » est atteint, que ce soit sur un paramètre matériel ou logiciel.
Ce « niveau minimum de confiance » peut être, d’après le descriptif du brevet, fixé sur le terminal émetteur ou bien sur les terminaux récepteurs.
Les dénommés Anandamoy Sen et Swaminathan Arvind, auquel est attribuée la paternité du brevet, donnent l’exemple d’un iPad qui transmettrait à un iPhone l’ensemble des informations sus-évoquées, économisant ainsi la batterie du téléphone sans vider celle de la tablette.
Au-delà des appareils mobiles, cette technologie peut tout à fait s’appliquer à des ordinateurs et plus globalement à tout dispositif connecté, dont les véhicules intelligents, aussi longtemps qu’ils se trouvent au sein du même cluster.
C’est autour de cette notion que s’articule la technologie objet du brevet ; les clusters étant de nature statique (comme dans un bar) ou dynamique (dans un avion équipé en Wi-Fi) et leur formation étant plus ou moins prévisible (aux heures de travail dans les quartiers d’affaires, par exemple).
* Mark Weiser, ancien directeur du centre de recherche Xerox PARC situé à Palo Alto (Californie), est connu comme le premier à avoir évoqué ce concept de « pervasive computing ». C’était en 1988.
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