Brevets : IBM imperturbable aux Etats-Unis
IBM a effectué 6478 dépôts de brevets l’an dernier aux Etats-Unis, devant Samsung et Canon. La branche française de la firme Big Blue a participé à l’innovation.
Analyse de données, big data, cyber-sécurité, cloud, réseaux sociaux, solutions métier (commerce, banque, santé et transports)…
Voici un petit florilège de domaines dans lesquels IBM a déposé des brevets aux Etats-Unis.
Grâce à ce volontarisme dans l’enrichissement de sa propriété intellectuelle, il demeure la firme ayant déposé le plus de brevets en établissant un nouveau record en 2012 : 6478 en tout l’année dernière. Et cela fait vingt ans qu’il tient le haut du palmarès.
« Nous sommes fiers d’être à nouveau une référence en termes de créativité technologique et scientifique », déclare Ginni Rometty, Chairman and CEO d’IBM, citée dans le communiqué. « Ce qui est le résultat de l’engagement d’IBM pour la recherche et le développement depuis plus de cent ans. »
C’est aussi le fruit des travaux des 8000 chercheurs IBM installés aux Etats-Unis et dans 35 pays dans le monde.
Près de 30 % des brevets enregistrés aux Etats-Unis proviennent de son réseau international. Ainsi, la branche française d’IBM a apporté une contribution de 85 brevets déposés.
IBM est fier du parcours accomplis et son historique plutôt long qui lui donne un avantage non négligeable dans la course : entre 1993 et 2012, IBM a enregistré un volume de 67 000 brevets aux Etats-Unis.
De l’abstrait au concret : IBM met en avant le brevet n° 8 275 803. C’est un système et une méthode visant à fournir des réponses à des questions en langage naturel qui a été intégré dans le super-ordinateur Watson.
Dans le top 10 des firmes qui déposent le plus de brevets (source : IFI CLAIMS Patent Services), Samsung prend la deuxième place (5081 brevets) suivi de Canon (3174). Microsoft décroche la 6ème place (2613 brevets) et LG ferme le tableau (1624 brevets).
Credit photo illustration : le chercheur d’IBM Stephen Bedell montre un substrat ultra mince – Ce brevet est relatif à une méthode à faible coût pour la fabrication d’un nouveau type de matériaux semi-conducteurs flexibles permettant d’obtenir des produits ultra minces et ultra-légers. Ils pourront être utilisés pour de nombreuses technologies telles que le biomédical, la sécurité, l’informatique portatif et l’éclairage électroluminescent (brevet numéro 8 247 261).