Brevets Linux : Casio prend des assurances du côté de Microsoft
Microsoft et Casio ont signé un accord de licences de brevets Linux, qui couvrira les besoins du groupe high-tech japonais et ceux de ses clients.
Microsoft et Casio viennent de signer un accord réciproque de licences pour l’exploitation de brevets Linux.
Il s’agit d’une alliance pluri-annuelle (échéance non précisée) entre la firme de Redmond et le fabricant japonais d’appareils électroniques.
Ce qui devrait lever tous les risques de procédures judiciaires portant sur des potentielles infractions à la propriété intellectuelle.
Les termes financiers de l’accord n’ont pas été précisés. Mais Microsoft précise qu’une compensation financière de la part de Casio est prise en compte.
En fait , il s’agit d’une extension d’un partenariat établi depuis de longues années.
Casio exploite des logiciels Microsoft dans ses terminaux nomades de production mais aussi au coeur de son système d’information.
La firme de Redmond recense 700 accords de licences d’exploitation de ses brevets depuis la création d’un programme ad hoc en décembre 2003.
Microsoft dispose dans son portefeuille de propriété intellectuelle d’une série de brevets Linux.
Ainsi, en février 2010, Microsoft et Amazon ont signé un accord de licences autour de technologies propriétaires et des couches serveurs sous Linux pour le développement du business des liseuses électroniques.
Parfois, la tension monte comme ce fût le cas en 2007. A cette époque, la firme de Redmond avait recensé 235 cas de violation présumée de ses brevets liés à Linux et menaçait d’enclencher des actions en justice.
En 2007, la firme menaçait même d’initier des actions en justice conre
Cette stratégie de l’entreprise de Steve Ballmer de négocier des droits avec des entreprises utilisant des logiciels open source a pris de l’ampleur en 2007, quand l’entreprise avait expliqué que Linux violait 235 de ses brevets.
Plus tôt cette année, Microsoft avait tenté de récupérer une partie de la propriété intellectuelle open source de Novell tombé dans le giron d’Attachmate.
Mais la justice américaine avait stoppé ses velléités.
Autre source de conflits autour de l’IP dans les mains de Microsoft : le système d’exploitation mobile Android, basé sur un kernel Linux.
HTC, Acer et des constructeurs de tablettes (Wistron, Onkyo, Velocity Micro et General Dynamics Itronix) ont déjà cédé.