Brevets : Microsoft a flairé le filon du véhicule connecté

Sécurité, infodivertissement, intelligence artificielle, reconnaissance de la voix et des gestes… Microsoft a des brevets à monétiser dans le domaine du véhicule connecté.

La firme a annoncé, ce mercredi, la signature de son premier accord de licence avec un constructeur : Toyota.

Un partenariat était déjà en place avec le constructeur japonais, sur une coentreprise fondée il y a près d’un an dans le Texas.

Cette société baptisée Toyota Connected se présente comme une spécialiste de l’analyse des données. Parmi ses objectifs affichés, développer un assistant virtuel capable de recommander au conducteur le meilleur itinéraire, de lui suggérer des lieux d’intérêt à sa prochaine halte ou encore de savoir lesquels de ses contacts notifier en cas de retard.

Pour Microsoft (dont Toyota utilise le cloud Azure dans le cadre de cette joint venture), l’accord tout juste officialisé marque l’ouverture d’un programme de licence dédié au véhicule connecté.

Touchant également, entre autres, au stockage et au transfert de données avec le système de fichiers exFAT, le portefeuille de brevets est géré par l’entité Microsoft Technology Licensing, sous la coupe de laquelle la multinationale a placé l’essentiel de sa propriété intellectuelle.

Reprenant des statistiques de Gartner qui font état de 250 millions de véhicules connectés vendus à l’horizon 2020, Microsoft promet, au-delà de la personnalisation de l’expérience dans l’habitacle, des applications dans la maintenance prédictive et les économies de carburant.

On surveillera l’avancée des travaux avec un autre constructeur : Volvo, qui s’est engagé, fin 2016, à intégrer Skype for Business dans certains de ses modèles. Il est également question d’une intégration de l’assistant Cortana.