Yahoo essaierait de forcer Facebook à payer des licences portant un bouquet de 10 à 20 brevets.
Selon The New York Times, le lot de propriété intellectuelle mis en cause porterait sur la publicité, la personnalisation des sites Internet, les réseaux sociaux et les messageries.
« Yahoo à la responsabilité envers ses actionnaires, employés et ses autres partenaires de protéger ses propriétés intellectuelles », a déclaré un porte-parole de Yahoo au journal new-yorkais.
« Nous devons insister pour que Facebook entre dans un accord de licence, ou nous seront forcés d’agir unilatéralement pour protéger nos droits. »
Yahoo, qui fut parmi les plus gros succès du Net avant l’éclatement de la bulle en 2001, possèderait un catalogue d’un millier de 1000 brevets qu’il cherche à faire fructifier.
Ses difficultés financières et la démission de plusieurs de ses figures emblématique dont son co-fondateur Jerry Yang poussent la société pionnière du Net à pour améliorer sa rentabilité.
Mais même si d’autres entreprises du Net ont déjà signé des accords de licence, cette attaque contre Facebook ressemble à un couteau planté dans le dos d’un partenaire important.
L’entreprise dirigée par Mark Zuckerberg n’aurait ainsi été mise au courant de ces velléités de procès qu’au moment où le New York Times publiait ses révélations.
Les relations entre Yahoo et Facebook sont compliquées. A priori, le groupe Internet et le réseau social sont concurrents.
Mais Yahoo utilise l’Open Graph de la plate-forme sociale pour faciliter l’enregistrement et la connexion à ses services en ligne, comme son webmail et Flickr, et pour augmenter sensiblement le trafic vers son portail.
Les liens de dépendances ne sont pas négligeables.
Il y a deux semaines, Facebook félicitait Yahoo qui est parvenu à augmenter l’audience de son application d’actualités de 25 millions de lecteurs, dont 2 millions l’utilisant chaque jour, grâce à l’Open Graph.
Mais Facebook n’est pas sans défenses. La plate-forme sociale possède déjà un beau porte-feuille de brevets, qu’il n’a pourtant jamais véritablement utilisé de manière offensive, même contre Twitter ou Google+, ses principaux concurrents.
Selon VentureBeat, ce portefeuille avait même été complété en 2010 par le rachat pour 40 millions de dollars de 18 brevets aux applications très larges auprès de MOL Global (Malaisie).
Elle en avait elle-même hérité en rachetant fin 2009 Friendster, le pionnier déchu du Web social.
Si l’affaire s’enlise, les deux entreprises pourraient se retrouver coincées dans un imbroglio de procès et contre-procès aux issues incertaines, comme c’est déjà le cas d’Apple, Google, Samsung, HTC, Oracle…
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