« Avec le référendum du jeudi 23 juin 2016 qui décidera ou non du maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne, les taux de change risquent de fluctuer significativement ».
En avertissant ainsi les utilisateurs de sa plate-forme de transfert d’argent en ligne, la société britannique TransferWise avait anticipé le bouleversement économique qu’allait causer l’issue du scrutin.
Depuis l’annonce de la victoire du « Out », la livre sterling a chuté de plus de 10 % face au dollar. Il faut remonter aux années 80 pour trouver trace d’un cours aussi bas.
À l’inverse, le bitcoin a connu une nette hausse : à 11 h du matin ce vendredi à Londres, il cotait à 660 dollars, contre environ 560 dollars hier en milieu d’après-midi.
La dynamique s’est accélérée dans la nuit, lorsque environ la moitié des bulletins avaient été dépouillés. Le « Brexit » était alors donné gagnant, à 51 %.
Dans une telle situation, convient-il de parler d’une « valeur refuge » ? Pas nécessairement si on considère que la valeur globale des bitcoins en circulation avoisine les 11 milliards de dollars, très loin du volume des échanges sur les marchés traditionnels.
On perçoit néanmoins toute l’influence de l’environnement macroéconomique. Rien que la semaine dernière, les rumeurs d’une victoire du « Bremain » (maintien dans l’UE) avaient donné des ailes à la livre… et tiré le bitcoin vers le bas, quelques jours après avoir atteint les 774,94 dollars, son plus haut depuis novembre 2013.
L’inaccessibilité temporaire de la plate-forme hongkongaise d’échange de devises virtuelles Bitfinex (problème au niveau du datacenter) avait accentué le phénomène.
La semaine passée, le cours avait explosé à la faveur d’une opération inscrite dans le code de Bitcoin depuis son origine : la réduction de moitié de la récompense accordée aux « mineurs », qui prêtent de la puissance de calcul pour faire tourner le réseau P2P.
Un événement qui a rappelé aux spéculateurs que le stock de bitcoins se raréfiait : en l’état du protocole, il ne peut en circuler que 21 millions au maximum. On approche aujourd’hui des 75 % de cette capacité.
Crédit photo : Yulia Grigoryeva – Shutterstock.com
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