Bruno : l’épargne assistée par chatbot lève 1 million d’euros

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Levée d’amorçage pour la start-up Hi Bruno, qui exploite, sur Messenger, un chatbot qui accompagne ses utilisateurs dans la constitution d’une épargne.

« Et c’est pour ça qu’aujourd’hui, Bruno est avant tout sur Messenger. »

Ainsi Florent Robert avait-il conclu une intervention – en vidéo ci-dessous – effectuée en octobre dernier chez Le Wagon.

Dans le cadre d’une des sessions hebdomadaires lors desquelles cette école de code invite les entrepreneurs à raconter leur parcours, l’intéressé était revenu sur la genèse dudit Bruno, chatbot destiné à « apporter un aspect prédictif à la donnée bancaire ».

Faisant référence au système de « mini-apps » par le biais duquel le groupe chinois Tencent a ouvert son service WeChat aux développeurs, il s’était dit « convaincu que les applications de messagerie étaient le futur OS de [nos mobiles] ».

Ingénieur et mathématicien de formation, passé par Société Générale, RBC et Deutsche Bank, il s’est associé à Louis Chavane dans ce projet autour duquel s’est constituée, il y a près d’un an, la société Hi Bruno, basée à Marseille et contrôlée par une structure créée plus récemment à Paris, où la start-up dispose d’un point d’ancrage.

Facebook l’héberge en l’occurrence chez Station F, en tant que membre de son programme Startup Garage.

Jeunes actifs

bruno-chatbotL’aventure avait véritablement démarré fin 2016 avec l’ouverture, sur invitation, de Bruno, qui se connecte au compte bancaire de l’utilisateur pour lui proposer, environ une fois par semaine, en fonction du budget et des dépenses récentes, une petite somme à mettre de côté*.

Une première connexion avec Facebook s’était établie début 2017 avec la sélection pour le programme FB Start – et l’octroi, en parallèle, de 40 000 euros.

Une nouvelle étape vient d’être franchie avec une levée d’amorçage annoncée à 1 million d’euros. Des business angels comme Julien Lemoine (CTO d’Algolia) et Alexandre Prot (DG de Qonto) y contribuent aux côtés de 360 Capital Partners.

Ce financement devra notamment permettre de développer des offres de placements rémunérés sur lesquels Hi Bruno prendra une commission (« On gagnera de l’argent quand tu en gagneras », précise la start-up dans sa foire aux questions).

La connexion au compte bancaire se fait par la méthode login / mot de passe. Les fonds transférés vers le compte Bruno (opérations réalisables manuellement ; celles que propose le chatbot sont validées automatiquement au bout de 3 jours) sont conservés par le Crédit Mutuel Arkéa.

L’épargne se fait depuis peu selon trois profils : « ambitieux », « normal » et « détente ». Surtout, le service est désormais ouvert à tous, sans invitation, avec une cible principale : les nouveaux entrants sur le marché du travail.

* On consultera, en complément, les conditions générales d’utilisation.

Crédit photo (à gauche, le président Florent Robert ; à droite, le directeur général Louis Chavane) : Hi Bruno


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