Dans la clique des opérateurs mobiles virtuels, on demande un nouvel arrivant, le dénommé Budget Mobile, marque de la société Budget Telecom. Sur les réseaux de Bouygues Telecom et de SFR, l’ex-Talktel Mobile ne change rien à la recette des forfaits SMS et voix illimités vers un quota défini de numéros.
A l’image de Zéro Forfait, le MVNO Budget Mobile vise essentiellement les individus qui téléphonent régulièrement à un nombre limité de correspondants, sans faire de leur portable un terminal de consommation de contenus Internet.
Onze ans après sa naissance, la société Budget Telecom emploie 60 personnes qui prennent en charge quelques 200 000 clients, dont 40 000 souscripteurs d’offres mobiles.
Une grande partie de son chiffre d’affaires provient toutefois de ses forfaits ADSL, utilisant les infrastructures du fournisseur d’accès SFR. Mais les ambitions redoublent à l’heure où la France compte près d’une ligne de téléphonie mobile par habitant.
Talktel étant retombé dans l’anonymat après un bref pic de popularité grâce à ses tarifs agressifs, cette nouvelle formule lancée en octobre dernier est tout sauf un galop d’essai pour une société qui affiche en tête de liste son ambassadeur, le No Limit.
Aucune innovation au programme, l’ensemble aurait même des airs de réchauffé sans la déclinaison de cette offre en quatre forfaits distincts.
Sur le principe d’un classement automatique, le client peut appeler à volonté de 20 à 80 correspondants différents par mois, pour une échelle tarifaire de 18,90 à 39,90 euros TTC. Une deuxième liste indépendante reprend le concept pour les SMS.
Les moins loquaces se contenteront d’une demi-heure (3,90 euros) ou d’une heure (7,90 euros) par mois. Mais gare au dépassement, facturé à hauteur de 36 centimes la minute.
De même , l’envoi de MMS plafonne à 0,40 euro l’unité, quand la 3G est facturée à hauteur de 10 euros mensuels pour 100 Mo de données.
Si les grands noms de la téléphonie mobile peuvent continuer à dormir sur leurs deux oreilles (Budget Mobile dit compter 20 000 clients dans son escarcelle et ne traite que par Internet), la multiplication des MVNO reste un phénomène à prendre au sérieux.
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