Stockage : Buffalo Technology apporte un nouveau souffle à ses NAS TeraStation
Avec ses NAS TeraStation 5200 et 5400 (jusqu’à 16 To de stockage), Buffalo Technology orchestre un nivellement dans l’offre de stockage pour PME.
Acteur aguerri sur le front du stockage d’entreprise, Buffalo Technology renouvelle sa gamme de NAS TeraStation pour en destiner les deux nouveaux représentants aux PME et travailleurs indépendants.
Garantis trois ans au même titre que les disques durs livrables en standard, les modèles 5200 et 5400 embarquent respectivement 2 et 4 baies au format SATA-III, soit une capacité maximale de 16 To.
Dans la veine d’une foule de congénères orientés entrée de gamme, ces nouveau-nés de la famille TeraStation s’articulent autour d’un processeur Intel Atom double coeur à 1,86 Ghz soudé à la carte mère et par là même non amovible, mais additionné de 2 Go de RAM DDR3 dans un châssis de 8 kg à vide.
En dépit de l’embonpoint qu’il affiche, ce mastodonte jouit d’une silhouette suggestive, due notamment au choix d’un coloris noir laqué du plus bel effet.
Mais là ne réside pas l’intérêt principal d’un tel produit. A cet égard, Buffalo ne s’aventure pas longtemps sur le terrain de l’esthétique et joue davantage de polyvalence, avec une prise en charge des volumes iSCSI, du protocole de transmission sans fil DLNA, du NFS (système Unix) et de TimeMachine.
S’y adjoint une réplication automatique des données en transfert NAS-to-NAS si l’utilisateur dispose d’au moins deux unités TeraStation.
Inconvénient : la sauvegarde – manuelle ou automatisée – s’effectuera sur des médias externes via l’un des 4 ports USB disponibles (deux en 3.0).
Ou encore à distance, sur la plate-forme cloud Amazon S3, grâce à l’utilitaire NovaBACKUP et ses 10 licences fournies (une par poste).
Buffalo évoque par ailleurs une possibilité d’échanger des disques à chaud (« hot swap ») sans avoir à réinitialiser le système.
Attention toutefois au temps nécessaire à l’éventuelle reconstruction de configurations RAID complexes, essentiellement sur le modèle à 4 baies.
Pour relever les débits en lecture comme en écriture, il est envisageable d’associer les deux interfaces Ethernet Gigabit en mode dit « teaming », avec optimisation de la bande passante (« load balancing ») et redirection automatique sur un port en cas de défaillance de l’autre (« failover »).
Mais alors qu’un nivellement s’orchestre dans l’offre de NAS pour petites entreprises, le seul pilier logiciel semble à même d’exhausser un produit au-dessus de la mêlée.
Buffalo suit la tendance et centralise la console d’administration avec une solution maison, avec en prime une interface refondue pour l’occasion, et qui dispense d’une gestion fastidieuse via un navigateur Internet.
Passé la définition de partages, de groupes d’utilisateurs et de domaines Active Directory, l’on relève l’opportunité d’une publication de fichiers par liens sécurisés ou par courriel.
Pour couronner le tout, des applicatifs Android, iOS et Windows Phone permettent notamment de contrôler jusqu’à 10 caméras IP pour enregistrer en simultané des flux audiovisuels sur le réseau local.
La surveillance des locaux à distance requerra l’ouverture préalable de ports sur le routeur central.
En termes de prix, le TeraStation 5200 à 2 To s’écoulera à environ 668 euros TTC, contre 1469 euros pour 8 To. Réaliser l’acquisition indépendante de médias de stockage peut s’avérer économique, mais l’on y perd la garantie de 3 ans.
Même constat pour le 5400, dont les taris s’échelonnent de 1195 à 2680 euros TTC.