Face à ce sujet sensible qu’est la sécurisation des terminaux mobiles en milieu professionnel, le Français Bull a concocté, via sa filiale Time Reversal Communications, un remède dénommé sphone.
D’apparence, ce téléphone mobile aux airs de « feature phone » lambda n’a rien d’un cuirassé renforcé tous azimuts.
Malgré l’apparente banalité qui s’en dégage à première vue, il se destine bel et bien aux entreprises et organisations où transitent des données à teneur hautement confidentielles.
Et pour cause : comme l’explique Bull, le produit est « validé et utilisé au niveau gouvernemental. [Il fait partie] d’une solution de sécurisation de toutes les communications incluant e-mails, intranet et serveurs de fichiers. »
Un coffre-fort numérique mis dans les mains des salariés, le concept n’a a priori rien de novateur, à en juger les nombreuses expérimentations déjà menées en la matière, notamment par la puissante NSA (National Security Agency) américaine.
Par opposition à ces démarches se concentraient essentiellement sur la protection au niveau logiciel, Bull a pris la main sur le terminal dans son ensemble.
Avec l’objectif de constituer un rempart « universel » qui ne dépende pas nécessairement d’applicatifs liés à un environnement d’exécution donné.
Ainsi la solution de Bull se veut-elle effective au niveau matériel, intégrée au sein d’une infrastructure sécurisée et administrable de bout à bout.
Et Franck Gréverie, vice-président de la division Bull Business Line Security Solutions, de renchérir : « Les solutions de communication sécurisée existantes ne proposent que des applications à installer sur des téléphones ou smartphones du commerce« .
Pour étayer son propos, l’intéressé prétend que « ces solutions ne couvrent pas toutes les menaces pour les utilisateurs« .
Ainsi, le sphone est doté d’un système d’exploitation propriétaire (RTOS) associé à Cryptosmart, solution de sécurité signée de la société ERCOM.
Pour prévenir les effets indésirables de la perte et du vol de terminaux, ainsi que des attaques informatiques, le sphone fait usage d’algorithmes de chiffrement combinés à un système d’authentification.
Toutes les informations sont cryptées, aussi bien les contenus stockés en mémoire interne que les appels et messages, en entrée comme en sortie, via une passerelle sécurisée qui propose un système de trousseaux (permissions).
S’y adjoint un CardManager qui permet aux administrateurs d’appliquer à chaque utilisateur une politique de sécurité particulière.
Le sphone est par ailleurs lié aux serveurs et au central téléphonique de l’entreprise, de sorte que tous les contenus et toutes les alertes sont centralisés, avec une administration à la demande et une gouvernance assurée via une solution de Mobile Device Management (MDM).
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