Burn-out et trouble du jeu vidéo reconnus par l’OMS

ManagementRessources humaines

Le nouveau classement des maladies de l’Organisation mondiale de la santé (OMS inclut le burn-out et le touble du jeu vidéo.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a officiellement adoptée le 25 mai  la 11ème révision de la Classification internationale des maladies (CIM-11) qui entrera en vigueur en  2022.

Pour l’OMS, le trouble du jeu vidéo est défini comme « un comportement […]qui se caractérise par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prenne le pas sur d’autres centres d’intérêt et activités quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du jeu en dépit de répercussions dommageables ». 

Une décision contredite par les représentants du secteur, via l’Entertainment Software Association : « La notion de “trouble du jeu vidéo” de l’OMS ne repose sur aucune preuve suffisamment solide justifiant son intégration dans l’un des outils normatifs les plus importants de l’OMS. Une fois ajoutées à la liste, ces notions peuvent y rester, à tort, pendant des années », déplore-t-elle.

Autre ajout de cette11ème révision : le burn out.

Un burn out est uniquement lié à une activité professionnelle

Décrit comme « un syndrome (…) résultant d’un stress chronique au travail qui n’a pas été géré avec succès ». Il se caractérise par trois éléments : « un sentiment d’épuisement », « du cynisme ou des sentiments négativistes liés à son travail » et « une efficacité professionnelle réduite ». 

A quoi sert la Classification internationale des maladies ? Elle fournit un référentiel aux professionnels de santé qui peuvent ainsi échanger des informations sanitaires aux quatre coins du globe.

L’OMS précise que le burn-out « fait spécifiquement référence à des phénomènes relatifs au contexte professionnel et ne doit pas être utilisé pour décrire des expériences dans d’autres domaines de la vie ». 

«C’est la première fois» que le burn-out fait son entrée dans la classification, a annoncé lundi aux journalistes un porte-parole de l’OMS, Tarik Jasarevic. 

Crédit photo : @OMS

 

Lire aussi :