Qlik Technologies, fournisseur américain de solutions logicielles d’analyses de données, bascule dans le portefeuille de Thoma Bravo. La transaction pour intégrer ce fonds de capital-investissement porte sur environ trois milliards de dollars.
Les actionnaires de Qlik recevront 30,50 dollars en cash par titre cédé (ce qui correspond à un bonus de 40% sur la valeur moyenne du titre Qlik observée sur les dix derniers jours de février soit 21, 83 dollars).
Selon Reuters, c’est le fonds activiste Elliott Management, actionnaire de Qlik (détenteur de 8,8% du capital), qui a poussé à cette option de rapprochement avec Thoma Bravo. Le conseil d’administration a également autorisé cette opération, précise le communiqué. L’opération devrait être bouclée d’ici la fin du troisième trimestre 2016.
On se retrouve proche du scénario de Compuware en 2014 : face à la pression de l’actionnaire Eliott Management, le fournisseur de solutions pour la performance applicative avait été acquis par…Thoma Bravo.
Créé en Suède en 1993 (le siège social se trouve désormais à Radnor en Pennsylvanie) et introduit au Nasdaq en 2010, Qlik propose des solutions visant à analyser et à visualiser les données dans une perspective de business intelligence.
Qlik recense 39 000 clients dans le monde et 1700 partenaires (intégrateurs, revendeurs, fournisseurs technologiques) dans une centaine de 100 pays.
En 2015, l’éditeur affiche un chiffre d’affaires de 612,7 millions de dollars (+10% en un an). Il génère la moitié de ses revenus en attribuant des licences d’exploitation (327 millions de dollars, +9%). La perte opérationnelle (norme GAAP) se situe à hauteur de 11,6 millions de dollars (contre 8,9 millions de dollars l’an passé). La perte nette s’accentue également en passant de 24,6 millions de dollars à 36,5 millions de dollars. Son montant de trésorerie se situe à 320,1 millions de dollars à fin 2015 (contre 244 millions un an plus tôt).
En France, Qlik organise actuellement le « Sense Tour 2016 » sur plusieurs villes avec des partenaires intégrateurs comme Keyrus, Business & Décision, Micropole ou Accenture. Et des clients comme Sanofi, Orange, April Assurances, Trans Landes, CCI de Nantes, Maxibazar ou Cyrillus doivent venir témoigner en fonction des étapes. Bordeaux, Lyon et Nantes sont passées, il reste Toulouse, Marseille et Lille jusqu’à mi-juin.
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